Jean Dagnaux
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Aviateur, militaire |
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Jean Dagnaux, né à Montbéliard (Doubs) le et mort au combat dans la nuit du 17 au à La Vallée-au-Blé (Aisne), est un as français de l'aviation, surnommé « l'as à la jambe de bois ».
Biographie
[modifier | modifier le code]Jean Dagnaux est élève au lycée Lamartine (Mâcon) de Mâcon. Polytechnicien dans le civil, il est breveté observateur en dans l'armée. Il vole sur un avion Maurice Farman dans l’escadrille 63. Le , son avion est criblé de balles. Dagnaux doit être amputé d'une jambe mais il décide de continuer à voler. Il rejoint l’escadrille C11 en , puis l’escadrille 12 sur Breguet XIV. Il passe son brevet de pilote le . Fait Chevalier de la Légion d'honneur, il est distingué par la croix de guerre avec 8 palmes et 5 étoiles reçues tout au long de son engagement pendant la Grande guerre[1].
En 1919, il réalise un raid vers Le Caire. En 1920, d'Alger à Tombouctou, il accomplit la première traversée du Sahara en avion. Il fonde en 1928 une compagnie transafricaine, la Régie Air Afrique, ouvrant de nombreuses routes aériennes (première liaison aérienne France-Madagascar en 1927).
Lors de la Seconde Guerre mondiale, engagé comme commandant en 1939, il est promu lieutenant-colonel de la 34e escadre de bombardement. Le , il part en mission de reconnaissance. Son bombardier Amiot 354 est abattu par la flak au-dessus de l’Aisne et s’écrase avec ses bombes dans le village de La Vallée-au-Blé. Son corps est pulvérisé par l'explosion comme celui de l'adjudant Maurice Lavolley. Les deux autres membres de l'équipage sont fait prisonniers[2].
La Régie Air Afrique sera supprimée le par le gouvernement de Vichy.
Distinctions
[modifier | modifier le code]- Commandeur de la Légion d'honneur (8 mai 1928)[3]
- Croix de guerre – avec 8 palmes et 5 étoiles
Honneurs posthumes
[modifier | modifier le code]- Il est le parrain de la promotion 1941 de l'École de l'air
- L'ancienne base aérienne 128 Metz-Frescaty porte son nom
- En commémoration, un timbre-poste français est émis le 19-01-1948, ce timbre est grevé d'une surtaxe au profit des œuvres de l'air[4]
- Une rue porte son nom à Mâcon, là où il a passé son enfance[5]
- Une plaque commémorative est posée sur sa maison natale[6]
- Une plaque commémorative est posée sur la maison qu'il habita à Paris, 86 avenue Malesherbes[7]
- Une autre plaque existe à l'entrée du lycée Lamartine de Mâcon pour les anciens élèves "morts pour la France"[8]
Liens externes
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- Ressource relative à la recherche :
- Ressource relative à la vie publique :
- « Notice biographique sur le site du Ministère de la Défense »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?)
Notes et références
[modifier | modifier le code]- « Jean-Charles joseph Dagnaux », sur memorialgenweb.org (consulté le ).
- « Crash de l'Amiot 354 29 I-099 », sur francecrashes39-45.net, (consulté le ).
- « Recherche - Base de données Léonore », sur leonore.archives-nationales.culture.gouv.fr (consulté le ).
- Timbre : Jean Dagnaux, héros de l'aviation française sur le portail du timbre
- « histoire (s) de Mâcon - Mâcon HISTOIRE(S) DE MÂCON. La rue Jean Dagnaux », sur lejsl.com (consulté le ).
- « Jean Dagnaux », sur memorialgenweb.org (consulté le ).
- « Jean-charles Dagnaux », sur memorialgenweb.org (consulté le ).
- « Jean Dagnaux », sur memorialgenweb.org.
- Naissance en novembre 1891
- Naissance à Montbéliard
- Décès à La Vallée-au-Blé
- Décès en mai 1940
- Décès à 48 ans
- As de l'aviation français
- Aviateur français de la Première Guerre mondiale
- Aviateur français de la Seconde Guerre mondiale
- Aviateur français
- Chevalier de la Légion d'honneur décoré en 1916
- Officier de la Légion d'honneur promu en 1919
- Commandeur de la Légion d'honneur promu en 1928
- Militaire français de la Première Guerre mondiale
- Militaire français mort lors de la Seconde Guerre mondiale
- Mort pour la France
- Titulaire de la croix de guerre 1914-1918
- Élève au lycée Lamartine (Mâcon)