La Reine (rose)
Apparence
'La Reine' | |
'La Reine' au jardin botanique de Madrid | |
Type | Hybride remontant |
---|---|
Obtenteur | Jean Laffay |
Pays | France |
Année | 1841 |
Synonymes | 'Queen'[1], 'Reine du Midi'[2], 'Rose de la Reine' |
Rusticité | 5b (d) |
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'La Reine' est un cultivar de rosier obtenu en 1841[3] ou 1842 par le rosiériste français Jean Laffay et mis au commerce en 1843. Il s'agit d'une rose historique qui rencontra un grand succès au XIXe siècle et qui figure toujours en bonne place dans les catalogues internationaux[4],[5].
Description
[modifier | modifier le code]'La Reine' est historiquement l'un des premiers hybrides remontants[6]. Il présente de grosses (78 pétales) fleurs roses en forme de coupe pleine très parfumées. Elles fleurissent en petits bouquets. La floraison est remontante[7].
Son buisson presque inerme[8] s'élève de 90 cm à 150 cm de hauteur pour 120 cm de largeur.
Sa zone de rusticité est de 5b à 9b[7] ; ce beau rosier supporte donc le froid rigoureux.
Descendance
[modifier | modifier le code]- 'Jules Margottin' (Margottin, 1853), issu d'un semis 'La Reine' et d'un pollen inconnu[9]
- 'Anna de Diesbach' (ou 'Gloire de Paris') (Lacharme, 1858), issu du pollen 'La Reine' avec un semis inconnu[10]
- 'François Michelon' (Levet, 1870), issu d'un semis 'La Reine' avec un pollen inconnu[11]
- 'Antoine Mouton' (Levet, 1874), issu d'un semis 'La Reine' avec un pollen inconnu[12]
Notes et références
[modifier | modifier le code]- Introduit sous ce nom en Australie en 1851.
- Commercialisé sous ce nom en 1867 par Rolland.
- François Joyaux, op. cit.
- Roses Guillot
- (en) The Antique Rose Emporium
- François Joyaux & Georges Lévêque, La Rose, une passion française (1778-1914), Complexe, 2001
- (en) « La Reine (rose) », sur helpmefind.com.
- (en) garden.org
- (en) Rosa 'Jules Margottin'
- (en) Rosa 'Anna de Diesbach'
- (en) Rosa 'François Michelon'
- (en) Rosa 'Antoine Mouton'
Bibliographie
[modifier | modifier le code]- Loiseleur-Deslongchamps, Annales de la Société royale d'horticulture de Paris, vol. XXXVII, , Paris, rue Taranne n° 12 et chez Mme Vve Bouchard-Huzard, rue de l'Éperon-Saint-André-des-Arts n° 7, page 313
- François Joyaux, Nouvelle Encyclopédie des roses anciennes, éd. Ulmer, 2015