Le Foudroyant (S610)
Le Foudroyant | |
Type | SNLE |
---|---|
Classe | Le Redoutable |
Histoire | |
A servi dans | Marine nationale |
Chantier naval | Cherbourg |
Quille posée | |
Lancement | |
Armé | |
Statut | désarmé le |
Équipage | |
Équipage | 135 hommes (dont 15 officiers) |
Caractéristiques techniques | |
Longueur | 128,70 m |
Maître-bau | 10,60 m |
Déplacement | 8 080 t. en surface, 9 000 t en plongée |
Propulsion | 1 réacteur à eau pressurisée - 2 turbines à vapeur avec un groupe turboréducteur - 1 hélice, 2 diesels-alternateurs SEMT Pielstick 8PA4V185 de 450 kW |
Puissance | 16 000 ch (11 700 kW) |
Vitesse | 20 nœuds |
Caractéristiques militaires | |
Armement | 16 missiles balistiques M4 à tête nucléaire TN 71, torpilles L5 et F17 filoguidées, Exocet SM 39 |
Électronique | 1 Système Global de Navigation (SGN) ; 1 radar DRUA 33 ; 1 sonar DMUX 21 multifonctions ; 1 sonar DSUV 61B à très basse fréquence ; 1 sonar passif DUUX 5 ; 1 détecteur de radar ARUR 12 |
Carrière | |
Pavillon | France |
Port d'attache | Île Longue (Finistère) |
Indicatif | S610 |
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Le Foudroyant (S610) est le troisième sous-marin nucléaire lanceur d'engins (SNLE) de classe Le Redoutable. Mis en chantier en 1969, il commence sa carrière en 1974 au sein de la Force océanique stratégique (FOST).
Histoire
[modifier | modifier le code]Équipé à l'origine de missiles M1/M2/M20, il subit une refonte de son système d'armes de dissuasion de 1990 à 1993, ce qui lui permet par la suite d'emporter des missiles M4.
Il est retiré du service actif et désarmé le .
À la suite du retrait de sa tranche nucléaire après son désarmement, il a attendu son démantèlement. Son démantèlement est programmé entre 2018 et 2027 à Cherbourg, par les sociétés DCNS, Veolia Propreté et NEOM filiale de Vinci, en compagnie de quatre autres sous-marins de la classe Le Redoutable[1]. Sa déconstruction commence en septembre 2021 et s'achève fin 2022[2].
Navigation
[modifier | modifier le code]Le Foudroyant est équipé d'un Système Global de Navigation (SGN) spécifiquement créé par la SAGEM pour les sous-marins de type SNLE.
Notes et références
[modifier | modifier le code]- Véronique Guillermard, « Les premiers sous-marins nucléaires démantelés », Le Figaro, (lire en ligne)
- Vincent Groizeleau, « La déconstruction de l’ancien SNLE Le Foudroyant débute », Mer et Marine, (lire en ligne).
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]- Jean Meyer et Martine Acerra, Histoire de la marine française : des origines à nos jours, Rennes, Ouest-France, , 427 p. [détail de l’édition] (ISBN 2-7373-1129-2, BNF 35734655)
- Michel Vergé-Franceschi (dir.), Dictionnaire d'Histoire maritime, Paris, éditions Robert Laffont, coll. « Bouquins », , 1508 p. (ISBN 2-221-08751-8 et 2-221-09744-0)
- Alain Boulaire, La Marine française : De la Royale de Richelieu aux missions d'aujourd'hui, Quimper, éditions Palantines, , 383 p. (ISBN 978-2-35678-056-0)
- Rémi Monaque, Une histoire de la marine de guerre française, Paris, éditions Perrin, , 526 p. (ISBN 978-2-262-03715-4)
- Claude Huan et Jean Moulin, Les sous-marins français 1945-2000, Rennes, Marines éditions, , 119 p. (ISBN 978-2-35743-041-9 et 2-35743-041-9, EAN 978-2-35743-041-9), p. 72-73.