Maryline Gygax Généro
Conseillère du Gouvernement pour la défense | |
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Directrice centrale du Service de santé des armées | |
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Philippe Rouanet de Berchoux (d) | |
Commandant (d) Hôpital d'instruction des armées Bégin | |
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Éric Renoux (d) Jean-Claude Rigal-Sastourné (d) |
Naissance | |
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Nom de naissance |
Maryline Gygax |
Nationalité | |
Formation | |
Activités | |
Période d'activité |
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Grade militaire |
Médecin général des armées (d) (depuis ) |
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Conflit | |
Distinctions | Liste détaillée Chevalier de l'ordre national du Mérite () Chevalier de la Légion d'honneur () Officier de l'ordre national du Mérite () Officier de la Légion d'honneur () Commandeur de l'ordre national du 27 juin (Djibouti) (d) () Order of Military Medical Merit (États-Unis) () Médaille d'Outre-Mer () Commandeur de l'ordre national du Mérite () Commandeur de la Légion d'honneur () Chevalier des Palmes académiques |
Maryline Gygax Généro, née le , est une médecin militaire française. Médecin général des armées et professeur agrégé du Val-de-Grâce, elle est directrice centrale du Service de santé des armées du au , puis conseillère du Gouvernement pour la défense. Elle est la première femme à accéder à la direction d’un service interarmées.
Biographie
[modifier | modifier le code]Origine et formation
[modifier | modifier le code]Elle est née en 1959 en Algérie (son père y étant affecté, à l'époque)[1]. Fille d'un sous-officier de l'armée de terre et d'une institutrice d'origine antillaise[2],[3],[4], Maryline Gygax entre à l'École du Service de santé des armées de Lyon en , quatre ans après que les femmes y furent admises à concourir[5]. Elle évite ainsi un sacrifice financier à ses parents[1]. Ce faisant, elle est engagée pour vingt-cinq ans dans l'armée[1]. Elle en sort major de promotion, et devient la première femme à porter le drapeau de l'École du Service de santé lors des cérémonies militaires. Cela suscite néanmoins l'opposition de ses camarades masculins, et elle ne peut le faire qu'après l'intervention du médecin général inspecteur Valérie André (première femme générale trois étoiles en France)[2],[4].
Docteur en médecine en 1983 et nommée au grade de médecin, elle choisit l'école d'application du Service de santé pour l'armée de l'air à Paris, dont elle sort major de sa promotion et brevetée de médecine aéronautique. Elle est affectée à l’hôpital d’instruction des armées Desgenettes à Lyon en 1984 et suit son internat dans les centres hospitaliers universitaires de Lyon.
Elle obtient en 1992 une maîtrise en sciences biologiques et médicales et un diplôme d’études approfondies (DEA) de physiologie et physiopathologie des appareils respiratoire et circulatoire l'année suivante[6]. Elle passe avec succès l’agrégation de médecine aéronautique et spatiale en 2001, ce qui lui donne le titre de professeur agrégé du Val-de-Grâce[1],[7].
Carrière militaire
[modifier | modifier le code]Maryline Gygax Généro commence sa carrière comme médecin des armées sur la base aérienne 117 Paris de 1988 à 1991. Elle rejoint ensuite l'hôpital d'instruction des armées Dominique Larrey à Versailles, où elle est promue au grade de médecin principal (1992). De 1994 à 2003, elle est chef du service de pneumologie de l’hôpital d’instruction des armées Legouest de Metz. Elle devient médecin en chef en 1997.
Elle est ensuite affectée au Centre principal d’expertise médicale du personnel navigant (CPEMPN) de l’Hôpital d'instruction des armées Percy à Clamart en 2003. Elle est d’abord adjointe au chef du service de médecine-cardiologie, avant de prendre la tête de ce même service en 2006. Elle est aussi successivement consultant national pour la médecine aéronautique dans les armées (2007) et secrétaire générale du Conseil de la fonction militaire du Service de santé des armées (CFMSSA, 2008). Médecin chef des services de classe normale à partir du , elle prend la direction du Centre principal d'expertise médicale du personnel navigant en 2010.
Elle est ensuite médecin chef (directeur) adjoint de l’hôpital d’instruction des armées du Val-de-Grâce à Paris (2012-2013) puis de l'hôpital d’instruction des armées Bégin à Saint-Mandé (2013-2014). Elle est également présidente de la Société francophone de médecine aérospatiale (SOFRAMAS) de 2013 à 2014[8].
Le , Maryline Gygax Généro prend la direction de l'hôpital d’instruction des armées Bégin avec rang et prérogatives de général de brigade et appellation de médecin général[9]. Promue médecin chef des services hors classe le , elle se voit conférer les rang et prérogatives de général de division avec appellation de médecin général inspecteur le [10]. À la tête de l’hôpital Bégin, elle doit notamment prendre en charge les deux seuls patients atteints par le virus Ebola rapatriés sur le sol français, en septembre et en [11]. L’hôpital Bégin accueille également un grand nombre de blessés des attentats du 13 novembre 2015[12],[13],[14].
Le , elle quitte la direction de l’hôpital Bégin[15] et est nommée chargée de mission auprès du directeur central du Service de santé des armées[16]. Le , elle devient adjointe « offre de soins et expertise » du directeur central[17].
Directrice centrale du Service de santé des armées
[modifier | modifier le code]Le , Maryline Gygax Généro est nommée en conseil des ministres directrice centrale du Service de santé des armées et élevée aux rang et appellation de médecin général des armées à partir du suivant[18]. Elle succède au médecin général des armées Jean-Marc Debonne, directeur central de 2012 à 2017. Pour Florence Parly, ministre des Armées, cette nomination « illustre la place croissante et méritée des femmes aux plus hauts postes de l’administration de la défense »[19]. C'est en effet la première fois qu'une femme est nommée à la direction du Service de santé des armées[20],[21],[22].
En tant que directrice centrale, elle se déplace à plusieurs reprises auprès des troupes françaises engagées dans l'opération Barkhane au Mali et au Tchad (octobre[23],[24] et [25], [26], mai[27] et novembre 2019[28]) et dans l'opération Chammal en Jordanie ([29]). En , elle effectue une visite auprès des forces françaises à Djibouti[30]. Elle se rend ensuite en Guyane ([31],[32]), en Nouvelle-Calédonie ([33]), auprès des forces armées de la zone sud de l'océan Indien (FAZSOI) à la Réunion ([34]). Elle se rend également auprès des soldats français de la force intérimaire des Nations unies au Liban (FINUL) en décembre 2019[35]. Elle est enfin présente aux Invictus games de Sydney en , où une équipe paramédicale du Service de santé accompagne les blessés militaires français qui sont en compétition[36].
En , le premier ministre djiboutien Abdoulkader Kamil Mohamed lui remet la cravate de commandeur de l'ordre national du [37],[38]. Un an plus tard, en , elle remet la légion d'honneur au lieutenant général Nadja West (en), son homologue américaine, qui la décore de l'Order of Military Medical Merit[39]. Elle avait également remis la légion d'honneur à son homologue allemand, le Generaloberstabsartz Michael Tempel (de), en [40].
Maryline Gygax Généro crée la journée des blessés du Service de santé et de leurs familles en 2018[41]. Elle a lieu le , jour de la saint Luc, patron des médecins. La directrice centrale préside les cérémonies parisiennes, composées d'une cérémonie militaire au Fort Neuf de Vincennes, d'un ravivage de la flamme du soldat inconnu sous l'Arc de triomphe en présence de la secrétaire d'État Geneviève Darrieussecq, et enfin d'une exposition et d'un concert dans la chapelle du Val-de-Grâce[42],[43]. Cette journée a également lieu l'année suivante, le [44].
Lors de la pandémie de Covid-19 en France, elle institue une cellule de crise au sein de sa direction centrale le [45].
Maryline Gygax Généro est nommée conseillère du Gouvernement pour la défense lors du conseil des ministres du [46],[47]. Dans un communiqué publié le , la ministre des Armées Florence Parly salue ses trois années de commandement comme ayant permis aux armées de « disposer d’un soutien santé de haut niveau, tant en opérations que sur le territoire national » et qualifie son action de « déterminante » lors de la pandémie de Covid-19 en France[48],[49].
Fin de la carrière militaire
[modifier | modifier le code]Elle fait ses adieux aux armes dans la cour d'honneur de l'école du Val-de-Grâce à Paris le , lors d'une cérémonie présidée par le général d'armée François Lecointre, chef d’État-Major des armées[50].
Elle devient général de deuxième section, c'est-à-dire en retraite mais restant à la disposition du ministre des Armées[1]. Elle se consacre notamment au Collège citoyens du monde, un organisme délivrant une formation continue gratuite et un accompagnement aux personnes de tout milieu désireuses de se lancer en politique[1].
Vie privée
[modifier | modifier le code]Le médecin général des armées Maryline Gygax Généro est mariée et mère de trois enfants[51].
Grades militaires
[modifier | modifier le code]- 1976 : élève-officier médecin.
- 1977 : aspirant médecin.
- 1983 : médecin des armées.
- 1992 : médecin principal.
- : médecin en chef[52].
- : médecin chef des services de classe normale[53].
- : médecin général (avec rang et prérogatives de général de brigade)[9].
- : médecin chef des services hors classe[54].
- : médecin général inspecteur (avec rang et prérogatives de général de division)[10].
- : médecin général des armées (avec rang et prérogatives de général de corps d'armée)[18].
Décorations
[modifier | modifier le code]Intitulés
[modifier | modifier le code]- Commandeur de la Légion d'honneur en 2020[55] (officier en 2016[56], chevalier en 2004[57]).
- Commandeur de l'ordre national du Mérite en 2019[58](officier en 2011[59], chevalier en 1997[60]).
- Chevalier de l'ordre des Palmes académiques [61].
- Médaille d'Outre-Mer
- Commandeur de l'Ordre National du 27 juin 1977 (Djibouti, 2018)[37].
- Order of Military Medical Merit (États-Unis, 2019)[62].
- Brevet de parachutiste militaire[5].
Publication
[modifier | modifier le code]- Maryline Gygax Généro et Stéphanie Touré, Générale, Fayard, , 400 p. (ISBN 978-2213718309)
Références
[modifier | modifier le code]- Laurence Defranoux, « Le portrait. Maryline Gygax Généro, à la santé de la générale », sur Libération,
- « Rencontre. Directrice centrale du SSA, le sens de la mission », Armées d'aujourd'hui, , p. 38 (ISSN 0338-3520, lire en ligne).
- François Clemenceau, « Armée : pourquoi les généraux résistent à la diversité », Le Journal du dimanche, .
- « Officiers générales de l'armée française », La Cohorte, magazine trimestriel de la SMLH, , p. 40 (ISSN 1639-8122)
- Henri de Lestapis, « Médecin général Maryline Gygax Généro, sœur d'armes », Les Échos, (lire en ligne, consulté le ).
- Biographie de la directrice centrale du Service de santé des armées (Ministère des Armées) (lire en ligne)
- Décision du 28 janvier 2002 portant nomination de professeurs agrégés du service de santé des armées.
- Tableau des bureaux de la Société francophone de médecine aérospatiale depuis 1960 (lire en ligne).
- Décret du 15 juillet 2014 portant affectations et élévations, élévation, promotions et affectations, nominations et affectations, promotions et nominations dans la 1re et la 2e section, nomination au titre du congé du personnel navigant et affectations d'officiers généraux
- Décret du 14 janvier 2016 portant promotions dans la 1re et la 2e section, promotion au titre du congé du personnel navigant, nominations et affectations, nomination dans la 2e section d'officiers généraux.
- Il y a un an : Bégin accueille le premier patient Ebola en France (lire en ligne)
- « Attentats de Paris: un système de santé "robuste" face à une situation inédite », Le Point, .
- Marine Pennetier, « Attentats: les médecins militaires rattrapés par la "guerre" », Capital, .
- Attentats : le SSA en 1re ligne (lire en ligne)
- Corinne Nèves, « Saint-Mandé : changement de général à la tête de l’hôpital des armées Bégin », sur Le Parisien, .
- Décret du 7 juillet 2016 portant affectations d'officiers généraux.
- Décret du 21 novembre 2016 portant affectations d'officiers généraux.
- Décret du 2 août 2017 portant élévations et affectations d'officiers généraux
- « CP Florence Parly - Nomination Directrice centrale du SSA », sur defense.gouv.fr (consulté le ).
- « Santé: le médecin général des armées Maryline Gygax prend la tête du SSA », sur Blog lignes de défense, .
- Damien Coulomb, « Maryline Gygax Généro, première femme à la tête du Service de santé des armées, dans un contexte de réforme », Le Quotidien du médecin, .
- Anne Marie DE RUBIANA, « La première femme aux commandes du Service de Santé des armées », sur Remede.org, .
- Barkhane : visite de la directrice centrale du Service de Santé des Armées (lire en ligne)
- Opération Barkhane : Marilyne Gigax Généro en visite à Niamey et Gao (lire en ligne)
- Tweet du Service de santé des armées du 30 décembre 2017 (lire en ligne)
- Tweet du Service de santé des armées du 30 décembre 2018 (lire en ligne)
- « Visite de la directrice centrale sur Barkhane », Actu santé, , p. 17 (lire en ligne, consulté le ).
- « Visite de la directrice centrale du Service de santé des armées sur Barkhane », Actu santé, hiver 2019-2020, p. 20-21 (lire en ligne, consulté le ).
- Tweet du Service de santé des armées du 3 décembre 2018 (lire en ligne)
- Djibouti : une visite placée sous le signe de la coopération internationale (lire en ligne)
- Visite de la Directrice centrale à la DIASS de Guyane (lire en ligne)
- Baptême de la salle d'honneur du RSMA-Gy (lire en ligne)
- « Visite de commandement du personnel déployé en Nouvelle-Calédonie », Actu santé, revue du Service de santé des armées, hiver 2018-2019, p. 11 (ISSN 1165-2268, lire en ligne)
- La directrice centrale du SSA au 2e RPIMa (lire en ligne)
- « La directrice centrale en déplacement au Liban auprès des unités SSA déployées dans le cadre de l'opération DAMAN », Actu santé, , p. 20 (lire en ligne, consulté le ).
- « Invictus game : la directrice centrale au contact des athlètes et des équipes médicales en soutien », Actu santé, revue du Service de santé des armées, hiver 2018-2019, p. 18-19 (ISSN 1165-2268, lire en ligne)
- Visite du Médecin Général des Armées Maryline Gygax Genero (lire en ligne)
- Primature : Le médecin général des armées Maryline Gygax Généro élevée au grade de Commandeur dans l’Ordre national du 27 juin (lire en ligne)
- (en) « LTG Nadja West Awarded The French National Order of the Legion of Honour », sur Defense Visual Information Distribution Service, .
- Visite du DCSSA allemand (lire en ligne)
- 18 octobre 2018 : la journée des blessés du Service de santé des armées et de leurs familles (lire en ligne)
- Première journée des blessés du SSA (lire en ligne)
- « Journée d'hommage aux blessés du Service de santé des armées », Actu santé, revue du Service de santé des armées, hiver 2018-2019, p. 44-45 (ISSN 1165-2268, lire en ligne)
- « Le lien qui nous unit aux blessés, à leurs familles », Actu santé, , p. 40 (lire en ligne, consulté le ).
- Guerric Poncet, « Le service de santé des armées, entre Covid et "opex" », Le Point, (lire en ligne, consulté le ).
- Conseil des ministres du — nominations
- Décret du 28 octobre 2020 portant nomination d'une officière générale.
- « Communiqué — Nomination du nouveau directeur central du Service de santé des armées (SSA) », sur defense.gouv.fr, (consulté le ).
- Laurent Lagneau, « Le médecin général des armées Philippe Rouanet a pris les rênes du Service de santé des Armées », sur Zone militaire, (consulté le ).
- « Adieu aux armes de la médecin général des armées Maryline Gygax-Généro », sur État-major des armées, (consulté le ).
- Saint-Mandé : changement de général à la tête de l’hôpital des armées Bégin (lire en ligne)
- Décret du 15 décembre 1997 portant nomination et promotion dans l'armée active.
- Décret du 24 août 2009 portant nomination et promotion dans l'armée active.
- Décision du 17 décembre 2014 portant inscription au tableau d'avancement pour l'année 2015 (armée active).
- Décret du 29 octobre 2020 portant promotion dans l'ordre national de la Légion d'honneur en faveur des militaires appartenant à l'armée active.
- Décret du 1er juillet 2016 portant promotion et nomination.
- Décret du 7 juillet 2004 portant promotion et nomination.
- Décret du 29 avril 2019 portant promotion et nomination en faveur des militaires appartenant à l'armée active.
- Décret du 4 novembre 2011 portant promotion et nomination.
- Décret du 28 avril 1997 portant promotion et nomination.
- Biographie de la directrice centrale du Service de santé des armées (Excellence française) (lire en ligne)
- « LTG Nadja West Awarded The French National Order of the Legion of Honour », sur US Departement of Defense Special Reports .
Liens externes
[modifier | modifier le code]Presse
[modifier | modifier le code]- François Clemenceau, « La cheffe du Service de Santé des Armées face au coronavirus : "Mes moyens ne sont pas illimités" », Le Journal du Dimanche, (lire en ligne, consulté le ).
- Nathalie Guibert, « Coronavirus : dans les hôpitaux militaires, "les patients déferlent" », Le Monde, (lire en ligne, consulté le ).
- Guerric Poncet, « Le service de santé des armées, entre Covid et "opex" », Le Point, (lire en ligne, consulté le ).
- Guerric Poncet, « Dans 30 ans, nous aurons peut-être des robots chirurgicaux dans les hélicoptères », Le Point, (lire en ligne, consulté le ).
- Guerric Poncet, « Maryline Gygax Généro : la longue ascension d'une femme générale », Le Point, (lire en ligne, consulté le ).
- Henri de Lestapis, « Médecin général Maryline Gygax Généro, sœur d'armes », Les Échos, (lire en ligne, consulté le ).
- Cyril Hofstein, « Femmes et générales, l’armée française se féminise », Le Figaro, (lire en ligne, consulté le ).
- « Maryline Gygax-Généro : médecin militaire et générale 4 étoiles ! », sur radiofrance.fr, France Inter, (consulté le ).
- Frédérique Brehaut, « Les bonnes étoiles de la générale », Ouest France, (lire en ligne, consulté le ).
Liens externes
[modifier | modifier le code]- Biographie de la directrice centrale du Service de santé des armées (Excellence française)
- Ressources relatives à la recherche :
- Naissance en mars 1959
- Commandeur de la Légion d'honneur promu en 2020
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