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Note scolaire

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Une note scolaire est une évaluation des travaux effectués par un élève. Une note peut être :

  • un nombre : sur une échelle de 20 en France, au Sénégal, en Algérie et en Tunisie, sur 10 en Belgique, sur 6 en Suisse, sur 100 en Amérique… ;
  • une lettre : de A à F aux États-Unis ou au Canada, de A à NA dans quelques pays ;
  • un commentaire : faible, mauvais, passable, assez bien, bien, très bien, excellent, satisfaisant.

Moyenne générale

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Dans certaines écoles, on calcule les moyennes de l'ensemble des notes obtenues dans chaque matière par un élève ; celles-ci seront ensuite inscrites sur un bulletin scolaire. La moyenne de toutes les matières est appelée la moyenne générale. La moyenne générale détermine souvent si l'élève est promu ou non, à partir d'un certain seuil.

Pour calculer la moyenne des notes, il faut additionner toutes les notes puis diviser le résultat par le nombre de notes. Exemple : pour trois notes : 20 / 20, 12 / 20 et 10 / 20, il faut d'abord additionner les trois notes (20 + 12 + 10), ce qui donne 42. Il faut ensuite diviser ce résultat (ici 42) par le nombre de notes (ici, il y en a 3), 42 ÷ 3 = 14. La moyenne de ces 3 notes est donc de 14 / 20.

Les notes peuvent parfois avoir des coefficients (ou poids) différents selon leur importance. Il faut alors calculer une moyenne pondérée.

Le travail scolaire repose sur des systèmes d'évaluation, le plus souvent mesurés par des notes. Le travail non noté et ses possibilités reste minoritaire, même s'il a été employé par de nombreux pédagogues. Pour remplacer les notes, les professeurs utilisent des livrets d'apprentissages (ou de compétences), des ceintures, ou une simple feuille libre listant les acquisitions de chaque élève.

En effet, les notes font l'objet de vifs débats sur plusieurs aspects.

Les études portant sur les notes effectivement données par les enseignants ont toutes abouti à des résultats identiques. Un enseignant, armé des meilleures intentions, est rapidement amené à apprécier une copie selon des critères relatifs et non absolus. Le résultat est que les notes se répartiront selon le profil d'une courbe de Gauss, comportant le cas le plus général au centre, et quelques rares copies se distinguant par leur réussite ou leur échec aux deux extrémités. Les notes sont également influencées par toute une série de considérations extérieures au contenu de la copie elle-même[1].

De ce constat est venu l'idée d'évaluer non au moyen de notes globales synthétisant le bilan d'une copie, mais au moyen d'une liste de compétences mises en jeu dans une évaluation, et dont on indique le niveau d'acquisition à l'élève.

Les qualités des deux systèmes d'évaluation font l'objet de vives discussions en France. L'évaluation par compétences a beaucoup progressé dans l'enseignement primaire et en collège (avec notamment le Socle commun de compétences, et sa prise en compte dans le Diplôme national du Brevet[2]), mais reste rare en lycée.

Les inégalités et les problèmes causés par la notation

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Certaines études montrent que le système de notation, en France, est l’une des causes du décrochage scolaire et est source d’inégalités entre élèves. Elles montrent que la provenance et les origines sociales ont un impact sur les notes. Ainsi, les enfants issus de famille de cadres ont de meilleures notes en classe que les élèves qui sont issus de familles ouvrières[3].

Le problème avec les notes réside dans leurs impartialités résultantes des subjectivités des enseignants. Les enseignants ont parfois des jugements personnels conscients, ou non qui interfèrent avec leurs notations. Il apparaît par exemple que les élèves redoublants, sont notés plus sévèrement que leurs camarades. Des biais comme la provenance d’un établissement scolaire prestigieux ou non influencent aussi la notation.

Il existe aussi des inégalités genrées, les filles sont mieux notées surtout dans les matières littéraires. En revanche, les garçons sont mieux notés dans les matières scientifiques[4].

Les différences socio-culturelles, socio-économiques et socio-anthropologiques, ne sont pas les seuls facteurs qui créent ces inégalités dans les notations. Il y a aussi l’ordre des copies qui influence la notation attribuée par l’enseignant au reste de la classe. Il est constaté que les premières copies corrigées créent un biais de notation. L’enseignant se crée une valeur étalon du niveau de la classe et de ce que doit être une bonne copie dès le début de la correction.

Ces quelques inégalités présentées, peuvent nuire au caractère essentiel de la note qui est de donner à l’enseignant et à l’élève une représentation figurée de son niveau d’apprentissage. Le problème est que ce système peut affecter à l’estime de soi des élèves, et les décourager par la suite, source de décrochage scolaire. La note peut créer du stress pour les élèves, et une grande perte de motivation. La notation peut séparer les élèves bons et les élèves mauvais. Les élèves qui obtiennent des bonnes notes peuvent se sentir encouragés, valorisés. Alors que les élèves qui obtiennent de mauvaises notes peuvent se sentir découragés et dévalorisés. Les notes ont un effet sur la confiance des élèves, et sur leurs capacités à travailler, d’où les débats existants sur la mise en œuvre des notes.

Notes des garçons, notes des filles

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Longtemps, il a été observé que les enseignants, alors majoritairement de sexe masculin, attribuaient plus spontanément de bonnes notes aux garçons. Ils valorisaient fortement des éléments distinguant leurs copies, face à la réussite formelle aux exercices. Puis le corps enseignant s'est féminisé (surtout en primaire, où les femmes sont désormais nettement majoritaires) et les études démontrant les inégalités de notation se sont diffusées.

On voit donc apparaître désormais un biais inverse : les filles reçoivent des notes plus élevées notamment en mathématiques, dès lors que les copies ne sont pas anonymes[5].

À ce jour, les deux biais semblent coexister de façon complexe dans le système scolaire français[6].

L’impact des notes genrées sur la progression des élèves

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D’autres études appuient ce constat en montrant par ailleurs que ces valorisations genrées ont un impact sur la progression des élèves, par conséquent sur leurs choix de filière à la fin du cycle de 3ᵉ.

Il a été constaté que les élèves dont la notation avait été biaisée au cours de l'année, présentaient une meilleure progression et une meilleure motivation qui les influencent dans leurs choix d'études après le brevet et le bac[7].

Ces résultats reposent le débat de la pertinence des notes quant aux discriminations qu'elles peuvent créer et le manque d’équité entre élève d’un même niveau.

Améliorations possibles du système de notation
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À ce jour, les enseignants disposent de plusieurs options pour corriger des copies et donner des notes[3] :

  • La mise en place des barèmes : Les enseignants peuvent mettre en place des normes communes à toutes les matières, avec l'utilisation des barèmes pour la notation, en utilisant des critères clairs et des objectifs, qui permettraient d'éviter les biais de notation. Cette méthode permet aux élèves la compréhension et la transparence sur la manière dont ils vont être évalués. La précision de ces critères d'évaluation a pour but de limiter toutes les subjectivités de l'enseignant qui doit s'en tenir aux critères du barème ;
  • La mutualisation : Cette pratique consiste, en la création de tests ou d'évaluations communes à plusieurs enseignants, établissements et classes. Cette méthode est déjà mise en place dans les classes de troisième, terminale et de seconde. Au-delà de contribuer à la réduction de charge de travail des enseignants qui se répartissent les évaluations. Elle permet de garantir une plus grande cohérence des résultats d'évaluation en mettant un barème commun à tous les élèves de toutes les classes. La méthode permet aussi les comparaisons de niveaux entre les classes et limite la sous-estimation ou la surestimation des élèves en lien avec le niveau de leurs classes ;
  • L'anonymisation des copies : Cette pratique consisterait à préserver, l'anonymat social et scolaire concernant la notation des élèves. Le principe est que l'enseignant n'est pas influencé par ses appréciations et convictions personnelles et ainsi limite les discriminations basées sur l'origine, la classe sociale, l'orientation sexuelle ou la religion d'un élève. Les copies seront corrigées grâce à un numéro d’étudiant ou par l'intermédiaire de code. Cette méthode est jugée comme plus juste, et permet d'évaluer les compétences des élèves sans que d'autres facteurs plus personnels ne rentrent en compte ;
  • La contractualisation des évaluations : Pour les pratiques d'évaluation, il y a aussi la contractualisation de la notation, cela consiste à avoir un accord de pré-évaluation entre l'enseignant et ses élèves qui définissent les critères d'évaluation et les attentes pour parvenir à des compétences données. La méthode implique de favoriser la mise en place de plusieurs évaluations, au cours des séquences, plutôt qu'une évaluation unique à la fin de celles-ci. Cette méthode a pour but de rendre l’évaluation et la note moins stressante et définitive. La notation de l'élève est progressive et accompagne l'élève dans l'acquisition des compétences données.

Échelles par pays

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Chaque système de notation est indépendant selon les pays, pourtant tous partagent un même but : noter le travail de l'élève. Chaque pays a des échelles de classifications différentes : on ne trouvera pas les mêmes niveaux d'appréciation du résultat vérifié par les professeurs entre un travail effectué en France et un autre au Canada, par exemple.

Les notes vont de 1 à 5, 1 étant la meilleure et 5 la moins bonne.

Les notes vont de 1 à 6, 1 étant la meilleure et 6 étant la plus mauvaise[8].

Note Signification
1 Très bien
2 Bien
3 Satisfaisant
4 Suffisant
5 Médiocre
6 Insuffisant

En Belgique, la notation s'effectue en pourcentage pour les primaires et secondaires. La moyenne est de 50. Il se peut que la notation soit aussi sur 20 en secondaire. L’enseignement supérieur (universités et hautes écoles) utilisent systématiquement la notation sur 20, avec la note moyenne à 10.

Il y a également certains collèges dans l'enseignement secondaire tel que le Collège Saint-Michel à Etterbeek à Bruxelles qui utilise une note qui se présente sous le nom "d'appréciation" en lettres allant de R à NI (voir N (très rare)) et accompagné avec des + et des - pour nuancer la note suivant le barème suivant :

Note en lettre Signification Note sur 100 (valeurs continues)
R Remarquable [97-100]
TB + Très Bien + [95 ; 97[
TB Très Bien [90 ; 95[
TB - Très Bien - [85 ; 90[
B + Bien + [80 ; 85[
B Bien [75 ; 80[
B - Bien - [70 ; 75[
S+ Suffisant + [65 ; 70[
S Suffisant [60 ; 65[
S - Suffisant - [50 ; 60[
I + Insuffisant + [45 ; 50[
I Insuffisant [40 ; 45[
I - Insuffisant - [35 ; 40[
NI + (très rare) Nettement Insuffisant + [30 ; 35[
NI Nettement Insuffisant [25 ; 30[
N (très rare) Nul [0 ; 25[

En Espagne, la notation se fait sur 10 avec 5 de moyenne, 10 étant la meilleure note. Plusieurs systèmes de notation existent, dépendant de l'année de scolarité dans laquelle se trouve l'étudiant.

Les notes en Primaria (« Enseignement primaire » en espagnol) sont :

  • Remarquable (SB, Sobresaliente) 9-10
  • Notable (NT, Notable) 7-8
  • Bien (BI) 6
  • Suffisant (SU, Suficiente) 5
  • Insuffisant (IN, Insuficiente) 0-4

Sont considérées comme note "négative" les notes issues entre 0 et 4. Toutes les autres sont positives[9].

Les notes en Secundaria (« Enseignement secondaire » en espagnol) sont :

  • Insuffisant (IN, Insuficiente) 1-4
  • Suffisant (SU, Suficiente) 5
  • Bien (BI) 6
  • Notable (NT, Notable) 7-8
  • Remarquable (SB, Sobresaliente) 9-10[9]

Au Bachillerato, les résultats de l'évaluation sont exprimés à travers des notes numériques et vont de 0 à 10, sans décimales. Sont considérées négatives les notes inférieures à cinq[10].

À la Universidad (« à l'Université » en espagnol), les résultats obtenus dans chacune des matières vont de 0 à 10, avec une décimale possible, à laquelle peut être ajouté la qualification suivante :

  • Remarquable (SB, Sobresaliente) 9,0 - 10,0
  • Notable (NT, Notable) 7,0 - 8,9
  • Admis (AP, Aprobado) 5,0 - 6,9
  • Non admis (SU, Suspenso) 0 - 4,9

Il existe une note appelée « matrícula de honor » qui, comme son nom l'indique, est plus un honneur qu'une note. Elle a l'habitude d'être donné en classe de Bachillerato, en particulier à la dernière année (l'année où est passée le Bachillerato), et à l'université. Différentes manières de l'attribuer existent, selon les Communautés autonomes espagnoles, même si, habituellement, elle est donnée aux candidats ayant eu les meilleurs résultats et quand la note obtenue est égale ou supérieure à 9,0[11].

La notation scolaire échelonnée est développée dans le Ratio Studiorum des collèges jésuites au XVIe siècle (échelle à différents niveaux selon les collèges) afin de stimuler l'émulation entre élèves et de fournir une élite d'étudiants formant un rempart contre le protestantisme dans le cadre de la Contre-Réforme. Ce modèle s'est progressivement diffusé et a été cadré par des textes officiels : arrêté du du ministre de l'Instruction publique Léon Bourgeois qui institue la note chiffrée de 0 à 20 des compositions dans l'enseignement secondaire ; dans la foulée de mai 1968, la circulaire du recommande de substituer à l'évaluation chiffrée de 0 à 20 des appréciations globales (très satisfaisant, insuffisant, etc.) ou une notation plus globale (du type A, B, C, D, E ou chiffres de 1 à 5) pour le premier et second degré ; devant sa mise en œuvre incomplète, cette circulaire est remplacée par celle du qui revient à la notation chiffrée de 0 à 20[12].

Dans les établissements d'enseignement secondaires et supérieurs, le système de notation utilisée est la notation sur 20. 20 est la meilleure note, 10 la moyenne et 0 la plus mauvaise.
Dans l'enseignement primaire, c'est la notation sur 10 qui est utilisée le plus couramment, 10 étant la meilleure note, 5 la moyenne et 0 la plus mauvaise. Cependant, certains instituteurs adoptent directement la notation sur 20. D'autres préfèrent utiliser une évaluation à l'américaine par lettre de A à E (ou F), avec parfois des + ou – (A–, B+, etc.) :

Note Signification
A Très satisfaisant
B Satisfaisant
C Moyen
D Insuffisant
E (ou F) Échec

Barème souvent utilisé en primaire :

Note Signification Équivalence
TB Très Bien 16 à 20/20
B Bien 13 à 15/20
M Moyen 9 à 12/20
I Insuffisant 6 à 8/20
TI Très Insuffisant 0 à 5/20

Un autre barème, également utilisé :

Note Signification
A Absent
F Faible
I Insuffisant
C Consolidé
E Excellent

En principe, les notes chiffrées sont exprimées en entiers. Il arrive parfois, tout de même, que des virgules s'y trouvent (le principe de fraction n'est plus respecté) ; de même, lors de la distribution des bulletins scolaires, les moyennes sont généralement exprimées en nombres décimaux.

La notation suivante est plus courante :

Note Signification
A Acquis
ECA En cours d'acquisition
AR À revoir
NA Non acquis

Dans certains établissements privés ou d'excellence, les enseignants peuvent parfois sous-noter leurs élèves, c'est-à-dire noter avec une certaine sévérité, notamment en raison du niveau d'exigence très élevé.

En Italie, l'échelle d'évaluation varie de 1 à 10 pour l'école et de 0 à 30 pour l'université. La note minimale correspond à 6 dans l'échelle sur 10 et 18 dans l'échelle sur 30. À l'école, pour évaluer les interrogations, les enseignants utilisent parfois des demi-points ou des + / - qui peuvent modifier la valeur de la note entière (par exemple, 7+ peut correspondre à 7,25). Finalement, quand l'enseignant exprime la note finale de sa matière, il doit donner une note en nombre entier. L'esame di Stato, équivalent du baccalauréat français, est évalué sur 100 points qui sont partagés comme suit : 25 points attribués selon les résultats des trois dernières années de lycée, 15 points pour chacune des trois épreuves écrites et 30 points attribués à un entretien sur toutes les matières de l'année. La commission, selon certains critères, peut attribuer de 1 à 5 points bonus au candidat. Un candidat qui obtient directement les 100 points (sans bonus) et n'a pas obtenu de note finale inférieure à 8/10 dans les trois dernières années du lycée peut recevoir à l'unanimité une mention appelée lode. Dans les examens universitaires, le professeur peut aussi attribuer une note de trenta e lode si la prestation est considérée comme excellente.

Il y a aussi une note finale du diplôme universitaire qui peut être au maximum de 110 et, dans ce cas également, la commission peut attribuer la lode.

Aux Pays-Bas, les notes varient entre 1 et 10, 10 étant la meilleure et 1 la plus mauvaise.

Note Signification
10 Excellent
09 Très bien
08 Bien
07 Très suffisant
06 Suffisant
05 Modéré
04 Insuffisant
03 Très insuffisant
02 Mauvais
01 Très mauvais

En Pologne, les notes varient entre 1 et 6, 6 étant la meilleure, 1 la plus mauvaise. La signification des notes est similaire à celle de la Suisse.

En Russie, les notes varient entre 1 et 5 ; 5 étant la meilleure, 1 la plus mauvaise. La note 1 n'est presque jamais utilisée.

Note Signification
05 Excellent
04 Bon
03 Satisfaisant
02 Insatisfaisant
01


En Suisse, les notes varient entre 1 et 6, 6 étant la meilleure et 1 la plus mauvaise[13]. En principe, les notes sont exprimées en entiers et en demis (par exemple 4,0 ou 4,5). Il arrive cependant, surtout dans les écoles supérieures, que le travail soit noté au dixième mais la note comptabilisée dans la moyenne est alors le demi point le plus proche.

Dans les autres pays, il est possible d'obtenir un zéro malgré la présence de l'élève, si le travail effectué est très mauvais. En Suisse, la note 1 est la note minimale pour un travail effectué, même si l'élève n'a obtenu aucun point dans un travail noté ; elle correspond à la présence de l'élève. Dans certains cantons, le zéro sanctionne un travail non exécuté ou un cas de fraude.

La note 4 est le seuil de réussite pour les domaines obligatoire et post-obligatoire.

Note Signification
6 Excellent
5,5 Très bien
5 Bien
4,5 Satisfaisant
4 Suffisant
3,5 Insuffisant
3 Médiocre
2,5 Mauvais
2 Très mauvais
1,5 Prestation presque nulle
1 Prestation nulle

Une manière répandue (mais non officielle) de calculer la note est la suivante: “nombre de points obtenus” : “nombre de points total” • 5 + 1.

bareme.ch - Générateur de tableaux de notes est un site internet qui permet de calculer des barèmes en entrant les données.

Cependant, certains professeurs établissent une échelle spécifique en pourcentage, attribuant pour chaque pourcentage possible une note entre 1 et 6

Quelle que soit l’échelle, le 4 ne peut pas se situer en dessous de 60 % ou au dessus de 80 %. Généralement, les enseignants choisiront l’échelle à 60 % au primaire alors qu’ils tendront plus pour l’échelle à 70 % aux degrés secondaires. Les échelles varient souvent entre tests (Ex. : Un vocabulaire d’anglais, jugé comme principalement du « par cœur », aura une échelle plus sévère qu’un test de compréhension écrite ou la difficulté du texte est souvent adaptée au niveau des élèves

En Argentine, les notes varient entre 1 et 10 : 10 étant la meilleure, 1 la plus mauvaise. La note minimum de passage est 6.

Au Chili, les notes varient entre 1 et 7 : 7 étant la meilleure, 1 la plus mauvaise. La note minimum de passage est 4.

Il est possible d'évaluer avec des décimales, par exemple obtenir un 5,4. Dans le système scolaire et les lycées, une moyenne de toutes les notes est faite, avec la même valeur. Et à l'université, les évaluations ont normalement des pourcentages différents.

Une note sous 4 (réprobation) est appelée "note rouge" et de 4 à 7 (approbation) c'est une "note bleue".

États-Unis et Canada

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En Amérique du Nord, les notes sont des lettres. Elles varient entre A et F, A étant la meilleure note, F la plus mauvaise. Parfois, on met des + (comme A+) ou des – (comme B–) pour augmenter la précision. En revanche, la plupart des écoles secondaires et universités mettent les notes sur 100. La note sur 100 est utilisée comme une note précise (souvent par les professeurs) et la note des lettres est utilisée comme une note générale, souvent entre les élèves lorsqu'ils se comparent.

Québec (Canada)
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Au Québec, la notation se fait sur 100, mais certaines universités, utilisent la notation par lettre allant de F (échec) à A+ (excellent). Pour l'école Polytechnique de Montréal, on utilise plutôt la notation A* pour dénoter l'excellence. Dans les écoles secondaires, les notes sont sur 100 %, la moyenne pour passer est 60 %, la note d'échec est 59 % et moins.

Au Mexique, il y a beaucoup de systèmes : le système général et le plus connu est celui où les notes sont des nombres, pour la majorité des systèmes et niveaux académiques (10, 9, …, 5), la note minimum de passage est 6; d'autres utilisent des lettres (E (Excellant) ou bien MB ("Muy bien" Très bien), B (Bien), S (Suffisant), NA ("No aprobado" Insuffisant ou non acquis)).

Au Pérou, la notation sont des lettres mais parfois également des chiffres. Les lettres varient de K à O, K étant la meilleure note et O la plus mauvaise. Dans certaines universités privées la moins bonne note correspond à 10 et la meilleure à 45.

Corée du Sud, Japon et Chine

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En Corée du Sud, au Japon et en Chine, la notation se fait sur 100.

Au Liban, la composition des contrôles et des examens est notée généralement sur 20 (et parfois sur 30 ou 40 pour les examens plus importants). Il y a également de petits tests appelés récitations qui sont notées sur 5, 10 ou 15.

En Afrique de l'Ouest (pays de la CÉDÉAO principalement), la notation se fait sur 20 pour la moyenne annuelle composée de deux semestres.

Dans les pays du Maghreb, l'admission à l'année supérieure est prononcée lorsque l'étudiant remplit les deux conditions suivantes[réf. souhaitée] :

  • une moyenne générale compensée égale ou supérieure à 10/20 ;
  • une moyenne égale ou supérieure à 5/20 pour chaque module (note éliminatoire).

Au Sénégal, les notes varient entre 0 et 20, 20 étant la meilleure et 0 la plus mauvaise ; mais, au primaire (du CI jusqu'au CM2) on note de 0 à 10 (souvent, au CM1 et CM2 on note jusqu'à sur 40 pour les leçons, les mathématiques et le français et même sur 60 pour la résolution de problème et la rédaction) et au lycée, de la 6e jusqu'à la terminale, la note est sur 20.

Note et appréciation au lycée (6e à la terminale et à l'université)

20/20, Excellent ; 16/20 à 19/20, Très bien ; 14/20 à 16/20, Bien ; 12/20 à 13/20, Assez bien ; 10/20 à 11/20, Passable ; 5/20 à 8/20, Insuffisant ; 0/20 à 4/20, Médiocre.

Note et appréciation au primaire (CI jusqu'au CM2) :

10/10, Très bien ; 7/10 à 9/10, Bien ; 6/10, Assez bien ; 5/10, Passable ; 0 à 4/10, Insuffisant.

Notes et références

[modifier | modifier le code]
  1. « Les notes. Secrets de fabrication - Les Cahiers pédagogiques », sur www.cahiers-pedagogiques.com (consulté le ).
  2. « Diplôme national du brevet - Modalités d'attribution du diplôme national du brevet - Éduscol », sur eduscol.education.fr (consulté le ).
  3. a et b Pierre Merle, « L'évaluation par les notes : quelle fiabilité et quelles réformes ? », Regards croisés sur l'économie,‎ , p. 218 à 230 (lire en ligne Accès libre)
  4. Francis Huot, « Entre mixité et diversité, penser une EPS - bien-être », EnovEPS,‎ , p. 2 (lire en ligne [PDF])
  5. « L'évaluation des garçons et des filles », sur Fairecours.com.
  6. Camille Terrier, « Un coup de pouce pour les filles ? », Institut des politiques publiques,‎ (lire en ligne).
  7. Camille Terrier, « Un coup de pouce pour les filles ? Les biais de genre dans les notes des enseignants et leurs effets sur le progrès des élèves. », Les notes de l'IPP,‎ , p. 5 (lire en ligne Accès libre [PDF])
  8. « Notenbildungsverordnung », sur www.landesrecht-bw.de (consulté le )
  9. a et b (es) « BOE.es - Documento BOE-A-2007-12301 », sur www.boe.es (consulté le )
  10. « BOE.es - Documento BOE-A-2007-19184 », sur www.boe.es (consulté le )
  11. « BOE.es - Documento BOE-A-2003-17643 », sur www.boe.es (consulté le )
  12. Bertrand Gimonnet, Les notes à l'école, Éditions L'Harmattan, , p. 15-16
  13. C 1 10 : Loi sur l'instruction publique (LIP) du canton de Genève.

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Articles connexes

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Liens externes

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