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Palais Saltykov (Saint-Pétersbourg)

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Palais Saltykov
Image illustrative de l’article Palais Saltykov (Saint-Pétersbourg)
Période ou style Architecture classique
Début construction 1784
Propriétaire initial Philipp Grootten
Coordonnées 59° 56′ 46″ nord, 30° 19′ 50″ est
Pays Drapeau de la Russie Russie
Localité Saint-Pétersbourg
Géolocalisation sur la carte : Saint-Pétersbourg
(Voir situation sur carte : Saint-Pétersbourg)
Palais Saltykov

Le palais Saltykov est un célèbre palais classique de Saint-Pétersbourg.

Le terrain fut attribué au ministre Soimonov, mais après quelques mois il passa au marchand Philipp Grootten (1748-1815) qui chargea en 1784 l’architecte italien Giacomo Quarenghi de bâtir la résidence dont la façade néo-classique fait toujours face à la Neva[1]

La résidence fut vendue en 1793 par Philipp Grootten à un autre marchand, Thomas Sievers, qui le revendit en 1793 à la princesse Ekaterina Petrovna Bariatynskaia, née princesse Holstein-Bech[1].

En 1796, il devint la possession de la famille Saltykov, présenté au comte Nikolai Ivanovitch Saltykov comme un présent du grand-duc Constantin[1].

Le bâtiment resta plus d’un siècle dans la famille Saltykov de 1796 à 1918, et prit le nom de « résidence Saltykov »[1].

La situation financière de la famille Saltykov l’obligea en 1828 à louer la résidence au gouvernement autrichien, qui en fit son ambassade[1].

À partir de septembre 1831, elle devint pendant onze ans la résidence de l’ambassadeur d’Autriche Charles-Louis de Ficquelmont (1777-1857)[1].

Il fut le siège des deux plus fameux salons de cette période, celui de sa femme Daria Fedorovna (1804-1863) le soir et celui de sa belle-mère Elizaveta Mikhailovna Khitrovo (1783-1839) (fille du maréchal Koutouzov), le matin[1].

Le comte de Ficquelmont fut rappelé à Vienne en 1840, mais l’Autriche loua la résidence Saltykov jusqu’en 1855[1].

Le second et le troisième étage furent ensuite loués par le diplomate danois Otten Plessen[1].

En 1863, le Royaume-Uni loua la résidence afin d’en faire son ambassade pour une période de cinquante-cinq ans, jusqu’au début de 1918[1].

Références

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Bibliographie

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