Aller au contenu

Paul Lay

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Paul Lay
un homme assis au piano sur scène. Il a une barbe, des cheveux bruns, une chemise à col mao bleue et un pantalon rouge
Paul Lay en 2017.
Biographie
Naissance
Voir et modifier les données sur Wikidata (40 ans)
OrthezVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Formation
Activités
Autres informations
Instrument
Labels
Label Gazebo (d), LaborieVoir et modifier les données sur Wikidata
Genre artistique
Site web
Distinctions

Paul Lay est un pianiste de jazz, compositeur et arrangeur français, né à Orthez le [1].

Il a joué avec Riccardo Del Fra, Géraldine Laurent ou Térez Montcalm, et fait partie de Ping Machine.

La mère de Paul Lay est mélomane, elle lui fait écouter beaucoup d'airs et de chansons. Il commence à imiter au piano les mélodies qu'il entend dès 3 ans. Il commence l'apprentissage du piano à cinq ans, qui lui fait beaucoup travailler son oreille[2].

Il étudie au conservatoire à rayonnement régional de Toulouse, puis au Conservatoire national supérieur de musique de Paris, département Jazz et Musiques improvisées[1] avec notamment François Théberge et Glenn Ferris. Il se perfectionne auprès de Riccardo Del Fra.

Juste après ses études, Paul Lay intègre le quintette de Riccardo Del Fra[1]. Son premier album, Unveiling, parait en 2010[3].

En 2012, il rejoint Ping Machine, le groupe de Frédéric Maurin, succédant à Benjamin Moussay[1].

Sur son deuxième album Mikado (2014), il joue en quartette avec le saxophoniste Antonin-Tri Hoang, le contrebassiste Clemens Van Der Feen et son ancien professeur Dré Pallemaerts[1],[4]. Le disque obtient le Grand Prix de l'Académie Charles-Cros[5].

Il crée avec le vidéaste Olivier Garouste une performance[style à revoir] vidéo-musicale intitulé Billie Holiday passionnément[2]. Le spectacle est créé à La Folle Journée de Nantes en 2015, année du centenaire de la naissance de la chanteuse[6].

En 2017 paraissent simultanément deux albums : Alcazar Memories et The Party. Le premier est enregistré en trio avec la chanteuse Isabel Sörling et le contrebassiste Simon Tailleu. Le titre fait référence à l'Alcazar, la salle de spectacle marseillaise, où le trio et une partie du répertoire sont nés[7]. Le projet consistait dans un premier temps à « revisiter les chansons du répertoire provençal des années 1920-1930 (Adieu Venise provençale, J’ai deux amours, Le Petit cabanon)[2]. » Le répertoire s'est ensuite enrichi de composition chantées en anglais ou en suédois[8]. Enregistré en trio avec Dré Pallemaerts et Clemens Van Der Feen, The Party, dont le titre fait référence au film de Blake Edwards, est la bande son d'une fête : « je l’ai imaginé sous la forme de petites saynètes cinématographiques, au cours desquelles plein d’événements peuvent potentiellement se produire : rencontres, retrouvailles, jeux de regards, imprévus…[7]. »

En 2017, il est invité, en compagnie d'autres artistes comme Natalie Dessay ou l’Ensemble Matheus, à participer à la transatlantique du navire Queen Mary 2 lors de l'évènement « The Bridge ». Il a composé un hymne pour l'occasion, et se produit tous les soirs sur le navire[9].

En 2018 parait Thanks a million, un duo avec Éric Le Lann en hommage à Louis Armstrong.

Récompenses

[modifier | modifier le code]

Il cite comme influences Thelonious Monk, Duke Ellington, Cecil Taylor, Paul Bley, Ran Blake, Jelly Roll Morton ou Earl Hines. Les chanteuses ont également une grande importance pour lui : Billie Holiday, Bessie Smith, Ella Fitzgerald, Sarah Vaughan, ainsi que Cécile McLorin Salvant, Leïla Martial et Isabel Sörling[2]. Il s'inspire également de compositeurs classiques (Bach, Mozart, Ravel, Scriabine, Stravinsky, Ligeti, John Adams, Morton Feldman…) et notamment de la musique de la Renaissance (Guillaume de Machaut, Josquin des Prés)[1].

Ses compositions sont riches et variées, s'inscrivant dans la filiation des standards de jazz[5].

Son jeu « est très coloré, très mélodique et puise dans le groove pour des accords profonds et dans le chant pour une main droite agile[2]. » Certains critiques soulignent un certain classicisme dans son jeu[4],[13].

Discographie

[modifier | modifier le code]

En tant que leader

[modifier | modifier le code]
  • 2010 : Unveiling (Laborie Jazz)
  • 2014 : Mikado (Laborie Jazz)
  • 2017 : Alcazar Memories (Laborie Jazz/Socadisc)
  • 2017 : The Party (Laborie Jazz/Socadisc)
  • 2018 : Thanks a million, avec Éric Le Lann (Gazebo)
  • 2020 : Deep Rivers, avec Isabel Sörling et Simon Tailleu (Laborie Jazz)
  • 2021 : Full Solo (Gazebo)
  • 2024 : L'Odyssée de Paul Lay (Gazebo)
  • 2013 : Encore – Live Au Petit Faucheux (Neuklang)
  • 2016 : Easy Listening (Neuklang)
  • 2016 : U-bi__K (Neuklang)

En tant que sideman

[modifier | modifier le code]

Notes et références

[modifier | modifier le code]
  1. a b c d e et f Annie Yanbékian, « Paul Lay, la belle promesse du piano jazz », sur culturebox.francetvinfo.fr, (consulté le ).
  2. a b c d et e Philippe Méziat, « Entretien avec Paul Lay », sur citizenjazz.com, (consulté le ).
  3. Jacques Chesnel, « Critique de Unveiling », sur citizenjazz.com, (consulté le ).
  4. a et b Diane Gastellu, « Critique de Mikado », sur citizenjazz.com, (consulté le ).
  5. a b et c « Sélection 2017 », sur charlescros.org (consulté le ).
  6. « Billie Holiday passionnément », sur paul-lay.com (consulté le ).
  7. a et b Annie Yanbékian, « INTERVIEW. Paul Lay, deux albums qui mettent le jazz en fête », sur culturebox.francetvinfo.fr, (consulté le ).
  8. Philippe Méziat, « Critique de Alcazar Memories », sur citizenjazz.com, (consulté le ).
  9. Véronique Dalmaz, « "The Bridge" : Paul Lay, ambassadeur du jazz à bord du Queen Mary 2 », sur culturebox.francetvinfo.fr, (consulté le ).
  10. Guillaume Lagrée, « Concours international de piano jazz Martial Solal », sur citizenjazz.com, (consulté le ).
  11. a et b Annie Yanbékian, « Académie du Jazz : Paul Lay grand vainqueur de l'édition du soixantenaire », sur culturebox.francetvinfo.fr, (consulté le ).
  12. « Coup de coeur Jazz et Blues 2017 », sur Académie Charles-Cros (consulté le )
  13. Philippe Méziat, « Critique de The Party », sur citizenjazz.com, (consulté le ).

Liens externes

[modifier | modifier le code]