Paul Lay
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Paul Lay est un pianiste de jazz, compositeur et arrangeur français, né à Orthez le [1].
Il a joué avec Riccardo Del Fra, Géraldine Laurent ou Térez Montcalm, et fait partie de Ping Machine.
Biographie
[modifier | modifier le code]Formation
[modifier | modifier le code]La mère de Paul Lay est mélomane, elle lui fait écouter beaucoup d'airs et de chansons. Il commence à imiter au piano les mélodies qu'il entend dès 3 ans. Il commence l'apprentissage du piano à cinq ans, qui lui fait beaucoup travailler son oreille[2].
Il étudie au conservatoire à rayonnement régional de Toulouse, puis au Conservatoire national supérieur de musique de Paris, département Jazz et Musiques improvisées[1] avec notamment François Théberge et Glenn Ferris. Il se perfectionne auprès de Riccardo Del Fra.
Carrière
[modifier | modifier le code]Juste après ses études, Paul Lay intègre le quintette de Riccardo Del Fra[1]. Son premier album, Unveiling, parait en 2010[3].
En 2012, il rejoint Ping Machine, le groupe de Frédéric Maurin, succédant à Benjamin Moussay[1].
Sur son deuxième album Mikado (2014), il joue en quartette avec le saxophoniste Antonin-Tri Hoang, le contrebassiste Clemens Van Der Feen et son ancien professeur Dré Pallemaerts[1],[4]. Le disque obtient le Grand Prix de l'Académie Charles-Cros[5].
Il crée avec le vidéaste Olivier Garouste une performance[style à revoir] vidéo-musicale intitulé Billie Holiday passionnément[2]. Le spectacle est créé à La Folle Journée de Nantes en 2015, année du centenaire de la naissance de la chanteuse[6].
En 2017 paraissent simultanément deux albums : Alcazar Memories et The Party. Le premier est enregistré en trio avec la chanteuse Isabel Sörling et le contrebassiste Simon Tailleu. Le titre fait référence à l'Alcazar, la salle de spectacle marseillaise, où le trio et une partie du répertoire sont nés[7]. Le projet consistait dans un premier temps à « revisiter les chansons du répertoire provençal des années 1920-1930 (Adieu Venise provençale, J’ai deux amours, Le Petit cabanon)[2]. » Le répertoire s'est ensuite enrichi de composition chantées en anglais ou en suédois[8]. Enregistré en trio avec Dré Pallemaerts et Clemens Van Der Feen, The Party, dont le titre fait référence au film de Blake Edwards, est la bande son d'une fête : « je l’ai imaginé sous la forme de petites saynètes cinématographiques, au cours desquelles plein d’événements peuvent potentiellement se produire : rencontres, retrouvailles, jeux de regards, imprévus…[7]. »
En 2017, il est invité, en compagnie d'autres artistes comme Natalie Dessay ou l’Ensemble Matheus, à participer à la transatlantique du navire Queen Mary 2 lors de l'évènement « The Bridge ». Il a composé un hymne pour l'occasion, et se produit tous les soirs sur le navire[9].
En 2018 parait Thanks a million, un duo avec Éric Le Lann en hommage à Louis Armstrong.
Récompenses
[modifier | modifier le code]- 2006 : finaliste du Concours de piano jazz Martial Solal[10]
- 2008 : Concours national de jazz de La Défense[réf. souhaitée]
- 2014 : Grand Prix Jazz de l'Académie Charles-Cros pour son disque Mikado[5].
- 2015 : Révélation française de l’année par Jazz Magazine[11]
- 2015 : Lauréat du Concours international piano jazz de Moscou[C'est-à-dire ?][réf. nécessaire]
- 2016 : Prix Django-Reinhardt (meilleur artiste de jazz français de l’année de l’Académie du jazz)[11]
- Concours international de piano jazz de Montreux[Quand ?][réf. nécessaire]
- 2017 : Coup de cœur Jazz et Blues 2017 de l'Académie Charles-Cros pour The Party, proposé lors de l’émission Open Jazz d’Alex Dutilh sur France Musique[12]
- 2020 : Artiste instrumental de l'année aux Victoires du jazz 2020
Style
[modifier | modifier le code]Il cite comme influences Thelonious Monk, Duke Ellington, Cecil Taylor, Paul Bley, Ran Blake, Jelly Roll Morton ou Earl Hines. Les chanteuses ont également une grande importance pour lui : Billie Holiday, Bessie Smith, Ella Fitzgerald, Sarah Vaughan, ainsi que Cécile McLorin Salvant, Leïla Martial et Isabel Sörling[2]. Il s'inspire également de compositeurs classiques (Bach, Mozart, Ravel, Scriabine, Stravinsky, Ligeti, John Adams, Morton Feldman…) et notamment de la musique de la Renaissance (Guillaume de Machaut, Josquin des Prés)[1].
Ses compositions sont riches et variées, s'inscrivant dans la filiation des standards de jazz[5].
Son jeu « est très coloré, très mélodique et puise dans le groove pour des accords profonds et dans le chant pour une main droite agile[2]. » Certains critiques soulignent un certain classicisme dans son jeu[4],[13].
Discographie
[modifier | modifier le code]En tant que leader
[modifier | modifier le code]- 2010 : Unveiling (Laborie Jazz)
- 2014 : Mikado (Laborie Jazz)
- 2017 : Alcazar Memories (Laborie Jazz/Socadisc)
- 2017 : The Party (Laborie Jazz/Socadisc)
- 2018 : Thanks a million, avec Éric Le Lann (Gazebo)
- 2020 : Deep Rivers, avec Isabel Sörling et Simon Tailleu (Laborie Jazz)
- 2021 : Full Solo (Gazebo)
- 2024 : L'Odyssée de Paul Lay (Gazebo)
Avec Ping Machine
[modifier | modifier le code]- 2013 : Encore – Live Au Petit Faucheux (Neuklang)
- 2016 : Easy Listening (Neuklang)
- 2016 : U-bi__K (Neuklang)
En tant que sideman
[modifier | modifier le code]- 2007 : Frédéric Couderc : Kirkophonie (Cristal Records)
- 2009 : André Condouant : The Mad Man (Debs Music)
- 2013 : Shauli Einav : A Truth About Me (Cristal Records)
- 2015 : Aum Grand Ensemble : Silere (Onze Heures Onze)
- 2015 : Géraldine Laurent : At Work (Gazebo)
- 2016 : Shauli Einav : Beam Me Up (Berthold Records)
- 2016 : Éric Le Lann : Life On Mars (Moods Recordings)
- 2018 : Edward Perraud : Espaces (Label Bleu)
- 2019 : Moutin Factory Quintet (François et Louis Moutin) : Mythical River
- 2015 : Géraldine Laurent : Cooking (Gazebo)
Notes et références
[modifier | modifier le code]- Annie Yanbékian, « Paul Lay, la belle promesse du piano jazz », sur culturebox.francetvinfo.fr, (consulté le ).
- Philippe Méziat, « Entretien avec Paul Lay », sur citizenjazz.com, (consulté le ).
- Jacques Chesnel, « Critique de Unveiling », sur citizenjazz.com, (consulté le ).
- Diane Gastellu, « Critique de Mikado », sur citizenjazz.com, (consulté le ).
- « Sélection 2017 », sur charlescros.org (consulté le ).
- « Billie Holiday passionnément », sur paul-lay.com (consulté le ).
- Annie Yanbékian, « INTERVIEW. Paul Lay, deux albums qui mettent le jazz en fête », sur culturebox.francetvinfo.fr, (consulté le ).
- Philippe Méziat, « Critique de Alcazar Memories », sur citizenjazz.com, (consulté le ).
- Véronique Dalmaz, « "The Bridge" : Paul Lay, ambassadeur du jazz à bord du Queen Mary 2 », sur culturebox.francetvinfo.fr, (consulté le ).
- Guillaume Lagrée, « Concours international de piano jazz Martial Solal », sur citizenjazz.com, (consulté le ).
- Annie Yanbékian, « Académie du Jazz : Paul Lay grand vainqueur de l'édition du soixantenaire », sur culturebox.francetvinfo.fr, (consulté le ).
- « Coup de coeur Jazz et Blues 2017 », sur Académie Charles-Cros (consulté le )
- Philippe Méziat, « Critique de The Party », sur citizenjazz.com, (consulté le ).
Liens externes
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- (fr + en) Site officiel
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