Philippe Devoucoux
Philippe Devoucoux | |
Portrait dessiné par André Gill (1877) | |
Fonctions | |
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Député français | |
– (1 an, 3 mois et 16 jours) |
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Élection | 20 février 1876 |
Circonscription | Cher |
Législature | Ire (Troisième République) |
Groupe politique | Gauche radicale |
Prédécesseur | Circonscription créée |
Successeur | Auguste Louis Albéric d'Arenberg |
Préfet de Tarn-et-Garonne | |
– (1 an, 2 mois et 25 jours) |
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Prédécesseur | Maxime de Gombert |
Successeur | Ludovic Pierre Jacques Philippe Mercadier |
Maire de Bourges | |
– (2 ans, 8 mois et 20 jours) |
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Prédécesseur | Luc Chenon de Leche |
Successeur | Edmond Rapin |
Président du Conseil général du Cher | |
– (1 an) |
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Successeur | Ferdinand Boin |
Conseiller général du Cher | |
– (10 ans) |
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Circonscription | Canton de Bourges |
Prédécesseur | Pierre Planchat |
Successeur | Louis Aubineau |
Biographie | |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Château-Chinon (Nièvre) |
Date de décès | (à 69 ans) |
Lieu de décès | Toulouse (Haute-Garonne) |
Profession | avocat |
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Maires de Bourges | |
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Philippe, Jean, Barnabé Devoucoux, né le à Château-Chinon (Nièvre), et mort le à Toulouse (Haute-Garonne), est un avocat et homme politique français.
Biographie
[modifier | modifier le code]Avocat à Autun, en Saône-et-Loire, Philippe Devoucoux est proscrit au lendemain du coup d‘État du 2 décembre 1851 en raison de ses opinions républicaines[1]. Réfugié en Suisse, il rentre en France en 1853 et s‘inscrit au barreau de Bourges. Il est nommé maire de la ville après le mais révoqué de ses fonctions le . Se portant candidat à la députation sur une liste républicaine du Cher, il est battu aux élections législatives du , puis à une élection partielle le .
Élu conseiller général du canton de Bourges le , il est porté à la présidence du conseil général du Cher en 1871 et 1872. Après un échec comme candidat républicain aux élections sénatoriales de 1876, il est élu la même année député de la 1re circonscription du Cher[2],[3]. Vice-président du groupe de la gauche républicaine à la Chambre des députés, il s‘oppose au ministère Broglie et signe le « Manifeste des 363 » qui fait chuter le gouvernement.
Aux élections législatives du 14 octobre 1877 qui suivent la dissolution de la Chambre, Philippe Devoucoux, en n'obtenant que 6 914 voix, subit un échec à Bourges contre le prince d'Arenberg, candidat du gouvernement du maréchal de Mac-Mahon (3e ministère Broglie) (9 096 voix sur 16 090 votants et 19 401 inscrits). Un assez grand nombre d'électeurs, parmi les républicains avancés, mécontents de l'attitude politique de M. Devoucoux, s'étaient abstenus de prendre part aux scrutins[4].
Nommé préfet de Tarn-et-Garonne sous le ministère Dufaure en , il devient deux ans plus tard conseiller à la cour d'appel de Toulouse où il meurt en 1889.
Notes et références
[modifier | modifier le code]- Pierre Lévêque, Bourgogne, de la Monarchie de juillet au Second Empire, 1983.
- Jean Jolly, Dictionnaire des parlementaires français: notices biographiques sur les ministres, députés et sénateurs français de 1889 à 1940, Presses Universitaires de France, 1977.
- Base de données des députés français depuis 1789, notice Philippe Devoucoux, Assemblée nationale
- « Arenberg, Auguste-Louis-Albéric, prince d' », dans Adolphe Robert et Gaston Cougny, Dictionnaire des parlementaires français, Edgar Bourloton, 1889-1891 [détail de l’édition] [texte sur Sycomore]
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]- « Philippe Devoucoux », dans Adolphe Robert et Gaston Cougny, Dictionnaire des parlementaires français, Edgar Bourloton, 1889-1891 [détail de l’édition]
Liens externes
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- Ressource relative à la vie publique :
- Républicain français du XIXe siècle
- Maire de Bourges
- Député du Cher (Troisième République)
- Avocat français du XIXe siècle
- Préfet de Tarn-et-Garonne
- Personnalité liée au Morvan
- Naissance en juin 1819
- Naissance à Château-Chinon
- Décès en janvier 1889
- Décès à Toulouse
- Décès à 69 ans
- Conseiller général du Cher
- Président du conseil général du Cher
- Député de la première législature de la Troisième République