Relations entre le Bangladesh et le Canada
Relations entre le Bangladesh et le Canada | |
Bangladesh Canada | |
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Les relations entre le Bangladesh et le Canada sont les relations bilatérales de la république populaire du Bangladesh et le Canada, établis en 1972[1]. Le Canada est représenté par son haut-commissariat à Dacca et le Bangladesh par son haut-commissariat à Ottawa[1]. Ils sont membres du Commonwealth des Nations et des Nations unies. Le Bangladesh reçoit actuellement plus ou moins 100 millions de dollars par an de l'aide publique au développement du Canada depuis [2]. On estime qu'environ 34 000 Bangladais vivent au Canada, principalement dans des villes comme Toronto, Vancouver, Montréal, Calgary, Edmonton et Ottawa[3].
Histoire
[modifier | modifier le code]Les relations bilatérales entre le Bangladesh et le Canada sont traditionnellement amicales et se sont développées au cours des dernières années. Les relations politiques entre les deux pays remontent à l'époque de l'émergence du Bangladesh en tant que pays indépendant. Le gouvernement, la population et les médias canadiens ont exprimé leur soutien et leur sympathie pour la guerre d'indépendance du Bangladesh en 1971. Le Canada a été l'un des premiers pays à reconnaître le Bangladesh immédiatement après l'indépendance, le . Le Bangladesh a finalement accrédité son premier haut-commissaire au Canada en , et le Canada lui a rendu la pareille en . Depuis lors, les relations entre les deux pays n'ont cessé de se développer. Les relations politiques sont donc fondées sur le soutien et la coopération et s'appuient sur les liens communs au sein du Commonwealth et de divers organes des Nations unies[4].
Fondées sur les valeurs communes de démocratie, de liberté, de droits de l'homme et d'État de droit, les relations bilatérales sont axées sur le commerce et les investissements, la sécurité régionale, la coopération au développement, l'immigration et les contacts entre les peuples. En tant que partenaire de développement majeur du Bangladesh, depuis son indépendance en 1971, le Canada a d'abord axé ses efforts sur la reconstruction et la réhabilitation, puis s'est progressivement tourné vers la gouvernance et le développement rural, notamment dans le domaine de l'agriculture, de la gestion de l'eau, de l'enseignement primaire et de la santé. Le Canada a toujours apprécié le ferme engagement du Bangladesh à promouvoir la démocratie et l'autonomisation des femmes. Le gouvernement canadien s'est également engagé dans le développement socio-économique du Bangladesh par le biais de divers projets de l'Agence canadienne de développement international (ACDI)[4].
Articles connexes
[modifier | modifier le code]- Haut-commissariat du Canada au Bangladesh
- Haut-commissariat du Bangladesh au Canada
- Politique étrangère du Bangladesh
Références
[modifier | modifier le code]- (en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Bangladesh–Canada relations » (voir la liste des auteurs).
- (en) Foreign Affairs Trade and Development Canada Government of Canada, « Canada – Bangladesh Relations » [archive du ] (consulté le )
- (en) « Canada and Bangladesh: Beyond Rana Plaza – Centre for International Policy Studies »
- (en) Government of Canada, Statistics Canada, « 2011 National Household Survey: Data tables – Ethnic Origin (264), Single and Multiple Ethnic Origin Responses (3), Generation Status (4), Age Groups (10) and Sex (3) for the Population in Private Households of Canada, Provinces, Territories, Census Metropolitan Areas and Census Agglomerations, 2011 National Household Survey »
- (en) « Political Relations », High Commission for Bangladesh, Canada