Théodore Eberhard
Théodore Eberhard | |
Théodore Eberhard. | |
Fonctions | |
---|---|
Bourgmestre de la ville de Luxembourg | |
– (4 ans) |
|
Monarque | Guillaume III |
Prédécesseur | Jean-Pierre David Heldenstein |
Successeur | Jean Mersch-Wittenauer |
Député | |
– (9 ans) |
|
Élection | et |
Réélection | |
Circonscription | Canton de Luxembourg-Campagne |
Législature | 4e et 5e |
– (3 ans) |
|
Élection | |
Circonscription | Canton de Luxembourg |
Législature | 2e |
Biographie | |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Luxembourg (France) |
Date de décès | (à 61 ans) |
Lieu de décès | Luxembourg (Luxembourg) |
Nationalité | luxembourgeoise |
Profession | architecte |
|
|
Bourgmestres de la ville de Luxembourg | |
modifier |
Théodore Eberhard, né le à Luxembourg (France) et mort le dans la même ville, est un architecte et un homme politique luxembourgeois.
Biographie
[modifier | modifier le code]Architecte de profession, Théodore Eberhard est à l'origine de nombreux ouvrages architecturaux à usage religieux notamment tels que l'église Saint-Michel de Mersch (lb), l'église Saint-Thomas de Nospelt (lb) ainsi que l'église Saint-Mathias de Bivange (lb)[a].
D'abord membre du collège échevinal sous le mandat de Jean-Pierre David Heldenstein de 1850 à 1854 et de 1859 à 1865, Théodore Eberhard est nommé bourgmestre de la ville de Luxembourg en 1865, fonction qu'il exerce jusqu'à sa démission en 1869.
En ce qui concerne la politique au niveau national, Théodore Eberhard est élu dans le canton de Luxembourg à la suite des élections législatives de 1851. Après la dissolution de la Chambre des députés en 1854, il ne parvient pas à conserver son siège aux législatives anticipées. En revanche, il se porte candidat avec succès aux élections législatives de 1857 où il est élu à l'Assemblée des États dans le canton de Luxembourg-Campagne[b]. Réélu dans la même circonscription aux législatives de 1860, il siège jusqu'en 1866.
Une rue porte son nom dans le quartier de Belair à Luxembourg[1].
Décorations
[modifier | modifier le code]- Chevalier de l'ordre de la Couronne de chêne[2],[3] (Luxembourg)
- Chevalier de l'ordre de l'Aigle rouge de 4e classe[2],[3] (Prusse)
Notes et références
[modifier | modifier le code]- (lb) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en luxembourgeois intitulé « Théodore Eberhard » (voir la liste des auteurs).
Notes
[modifier | modifier le code]- Gilbert 1986, p. 154.
- Als et Philippart 1994, p. 512-513.
Références
[modifier | modifier le code]- « Index des rues de Luxembourg : rue Théodore Eberhard », sur map.geoportail.lu (consulté le ).
- (de) « Inland : Luxemburg, 16. Mai », Luxemburger Wort, , p. 2 (lire en ligne).
- « Décès », L'indépendance luxembourgeoise, , p. 3 (lire en ligne).
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]- Pierre Gilbert, Luxembourg, la capitale et ses architectes: illustration critique du rôle de l'architecture dans la métamorphose d'une ville en un siècle : recueil biographique des architectes défunts ; énumération de leurs œuvres au Grand-Duché, Luxembourg, Imprimerie Saint-Paul, coll. « Publication de la section des Arts et des Lettres de l'Institut grand-ducal », , 222 p. (OCLC 165633904, lire en ligne).
- Nicolas Als et Robert L. Philippart, La Chambre des Députés, histoire et lieux de travail, Luxembourg, Chambre des députés du Grand-Duché de Luxembourg, , 559 p. (ISBN 2879540216 et 9782879540214).
Article connexe
[modifier | modifier le code]- Naissance en août 1812
- Naissance à Luxembourg
- Naissance dans le département des Forêts
- Décès en mai 1874
- Décès à Luxembourg
- Décès à 61 ans
- Architecte luxembourgeois du XIXe siècle
- Personnalité politique luxembourgeoise du XIXe siècle
- Échevin au Luxembourg
- Bourgmestre de la ville de Luxembourg
- Député luxembourgeois
- Député du canton de Luxembourg
- Député du canton de Luxembourg-Campagne
- Chevalier de l'ordre de la Couronne de chêne
- Récipiendaire de l'ordre de l'Aigle rouge de 4e classe