Triptyque de l'Assomption de la Vierge
Artiste |
Adriaen Isenbrant et Gérard David (?) |
---|---|
Date |
vers 1520 |
Type |
Triptyque |
Technique |
Huile sur trois panneaux de chêne |
Dimensions (H × L) |
115 × 160 cm |
Propriétaire |
Propriété de l'État français, affecté à la collection du Musée national du Moyen Âge. Protégé au titre de bien d'un musée de France. |
No d’inventaire |
Cl.23758 |
Localisation | |
Protection |
Le Triptyque de l'Assomption de la Vierge, est une œuvre en trois panneaux, réalisée à Bruges vers 1520, et attribuée à l'artiste peintre flamand Adriaen Isenbrant (1480/90-1551) qui aurait reçu le concours de Gérard David (1455-1523)[1]. Déclaré Trésor national en 2001, et acquis par le Musée de Cluny en 2004, le triptyque est une œuvre exceptionnelle, témoin de l'art flamand dans l'État bourguignon et les Pays-Bas des Habsbourg au XVIe siècle.
Caractéristiques de l'œuvre
[modifier | modifier le code]Il s'agit d'un triptyque, de 115 cm de haut, 86 cm de large pour le panneau central et 37 cm pour chacun des deux volets[2]. Il est peint à l'huile sur du bois de chêne.
Une œuvre à deux mains ?
[modifier | modifier le code]Le triptyque a d'abord été attribué à Gérard David par James Weale en 1896, puis au Maître de Notre-Dame des Sept Douleurs. Ce dernier fut identifié en 1902 par Georges Hulin de Loo[3] au peintre Adriaen Isenbrant, actif à Bruges vers 1510-1551[4]. En 2006, Philippe Lorentz a proposé une possible contribution de Gérard David au triptyque attribué à Isenbrant.
Acquisition pour le Musée national du Moyen Âge
[modifier | modifier le code]Autrefois dans la collégiale du Château de Grancey en Côte d'Or depuis au moins la fin du XIXe siècle, le triptyque fut prêté par ses propriétaires au Musée des beaux-arts de Dijon pour y être exposé au public de 1940 à 1958, puis lors d'une exposition à Bruges en 1998[2]. Le triptyque a été acquis du cabinet Eric Turquin, le 17 mai 2004, par le fonds du patrimoine du Ministère de la Culture et de la communication[5], après avoir été déclaré Trésor national, en juillet 2001 et donc interdit temporairement de sortie du territoire[6].
Notes et références
[modifier | modifier le code]- Lorentz 2004.
- http://www.armma.fr/imgs_activites/millefleurs_9.pdf
- Hulin de Loo 1902.
- Bodenhausen 1905.
- « Deux trésors nationaux entrent dans les collections du musée national du Moyen Âge », Ministère de la Culture, .
- « Un triptyque d’Adrian Isenbrant entre au Musée de Cluny », sur La Tribune de l'art, .
Annexes
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]- (de) Eberhard Bodenhausen, Gerard David und seine Schule, Munich, F. Bruckmann, .
- Till-Holger Borchert, « Adrien Isenbrant », dans Bruges et la Renaissance: De Hans Memling à Pierre Pourbus, Ludion-Flammarion-Stichting Kunstboek, 1998, p. 320.
- Georges Hulin de Loo, De l'identité de certains maîtres anonymes, Gand, A. Siffer, .
- Philippe Lorentz, « Adrien Isenbrant (et Gérard David?) : le triptyque de l'Assomption de la Vierge », La Revue des musées de France. La Revue du Louvre, vol. 54, no 5, , p. 16–18.