Truinas
Truinas | |||||
Vue aérienne de la commune au dessus du hameau de la mairie (mai 2019) | |||||
Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Auvergne-Rhône-Alpes | ||||
Département | Drôme | ||||
Arrondissement | Nyons | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes Dieulefit-Bourdeaux | ||||
Maire Mandat |
Serge Terrot 2020-2026 |
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Code postal | 26460 | ||||
Code commune | 26356 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Truinasiens | ||||
Population municipale |
135 hab. (2021 ) | ||||
Densité | 16 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 44° 34′ 46″ nord, 5° 05′ 18″ est | ||||
Altitude | Min. 392 m Max. 937 m |
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Superficie | 8,64 km2 | ||||
Type | Commune rurale à habitat très dispersé | ||||
Unité urbaine | Hors unité urbaine | ||||
Aire d'attraction | Hors attraction des villes | ||||
Élections | |||||
Départementales | Canton de Dieulefit | ||||
Législatives | Troisième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Drôme
Géolocalisation sur la carte : Auvergne-Rhône-Alpes
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Truinas est une commune française située dans le département de la Drôme, en région Auvergne-Rhône-Alpes.
Géographie
[modifier | modifier le code]Localisation
[modifier | modifier le code]Truinas est située à 10 km au nord de Dieulefit.
Félines-sur-Rimandoule | Le Poët-Célard | Le Poët-Célard | ||
Félines-sur-Rimandoule | N | Bourdeaux | ||
O Truinas E | ||||
S | ||||
Félines-sur-Rimandoule Dieulefit |
Dieulefit | Comps |
Relief et géologie
[modifier | modifier le code]-
marnes noires de l'Oxfordien.
-
Strates de marnes noires et de calcaire.
-
Marnes noires entrecoupées de petites strates calcaires.
Hydrographie
[modifier | modifier le code]La commune est arrosée par la rivière Rimandoule.
Climat
[modifier | modifier le code]En 2010, le climat de la commune est de type climat méditerranéen altéré, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[1]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat de montagne ou de marges de montagne et est dans la région climatique Alpes du sud, caractérisée par une pluviométrie annuelle de 850 à 1 000 mm, minimale en été[2].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11,7 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 16,7 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 942 mm, avec 7,6 jours de précipitations en janvier et 4,2 jours en juillet[1]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Bourdeaux », sur la commune de Bourdeaux à 4 km à vol d'oiseau[3], est de 11,9 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 953,4 mm[4],[5]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[6].
Voies de communication et transports
[modifier | modifier le code]Urbanisme
[modifier | modifier le code]Typologie
[modifier | modifier le code]Au , Truinas est catégorisée commune rurale à habitat très dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à 7 niveaux définie par l'Insee en 2022[7]. Elle est située hors unité urbaine[8] et hors attraction des villes[9],[10].
Occupation des sols
[modifier | modifier le code]L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (59,5 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (58,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (40,5 %), prairies (37,7 %), terres arables (12,3 %), zones agricoles hétérogènes (9,5 %)[11]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Morphologie urbaine
[modifier | modifier le code]Hameaux et lieux-dits
[modifier | modifier le code]- Boutière.
- Bruzon.
Logement
[modifier | modifier le code]Projets d'aménagement
[modifier | modifier le code]Risques naturels et technologiques
[modifier | modifier le code]Toponymie
[modifier | modifier le code]Attestations
[modifier | modifier le code]Dictionnaire topographique du département de la Drôme[12] :
- 1269 : castrum de Truiniaco (Valbonnais, II, 162).
- 1281 : castrum de Truynatio (Valbonnais, II, 1106).
- XIVe siècle : mention du prieuré : prioratus de Truynatio (pouillé de Die).
- 1449 : mention du prieuré : prioratus de Triniaco (pouillé hist.).
- 1450 : mention de la paroisse Saint-Marcel : cura de Sancto Marcello de Planis (Rev. de l'évêché de Die).
- 1464 : Troynacium (archives de la Drôme, E 2511).
- 1509 : mention de l'église paroissiale Saint-Marcel : ecclesia parrochialis Sancti Marcelli de Truinacio (visites épiscopales).
- 1519 : mention du prieuré et de la paroisse : prioratus cum cura de Truinassio (rôle de décimes).
- 1530 : Troynas (archives de la Drôme, E 5456).
- 1619 : mention du prieuré et de la paroisse : le prioré cure de Truynas (rôle de décimes).
- 1627 : Truinans (visites épiscopales).
- 1644 : Truynas (visites épiscopales).
- 1891 : Truinas, commune du canton de Bourdeaux.
Étymologie
[modifier | modifier le code]Histoire
[modifier | modifier le code]Du Moyen Âge à la Révolution
[modifier | modifier le code]La seigneurie :
- Au point de vue féodal, Truinas était une terre du fief des comtes de Diois puis des évêques de Die. Elle fut disputée aux comtes de Valentinois[13].
- Elle fait partie du fief des commandeurs du Poët-Laval (ordre de Saint-Jean de Jérusalem) et de l'arrière-fief des comtes de Valentinois[12].
- 1300 : possession des Chavanon[12].
- La terre passe aux Eurre[12].
- Milieu XVIe siècle : une partie des droits passe (par héritage) aux Brottin[12].
- 1593 : une autre part passe aux Charency[12].
- Milieu XVIIIe siècle : la part des Brottin passe aux Alrics[12].
- Les Vesc succèdent aux Alrics[12].
- Les Moreton de Chabrillan succèdent aux Vesc[12].
- En 1789, les Moreton possèdent les trois quarts de la seigneurie. Le dernier quart appartient aux Armand de Blacons qui avaient succédé aux Charency[12].
Avant 1790, Truinas était une paroisse du diocèse de Die formant, avec celle des Comps, une communauté de l'élection, subdélégation et sénéchaussée de Montélimar.
Son église, dédiée premièrement à saint Marcel puis à saint Didier, était celle d'un prieuré de l'ordre de Saint-Benoît (de la dépendance de l'abbaye de Cruas) qui fut uni à la cure au début du XVIe siècle et dont le titulaire avait les dîmes de la paroisse.
L'église de Truinas ayant été ruinée avant 1633, le service paroissial se fit dès lors dans l'église du Poët-Célard[12].
De la Révolution à nos jours
[modifier | modifier le code]En 1790, la commune fait partie du canton de Bourdeaux[12].
Politique et administration
[modifier | modifier le code]Tendances politiques et résultats
[modifier | modifier le code]Administration municipale
[modifier | modifier le code]Liste des maires
[modifier | modifier le code]Rattachements administratifs et électoraux
[modifier | modifier le code]Politique environnementale
[modifier | modifier le code]Finances locales
[modifier | modifier le code]Jumelages
[modifier | modifier le code]Population et société
[modifier | modifier le code]Démographie
[modifier | modifier le code]L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[15]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[16].
En 2021, la commune comptait 135 habitants[Note 1], en évolution de +6,3 % par rapport à 2015 (Drôme : +2,94 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Services et équipements
[modifier | modifier le code]Enseignement
[modifier | modifier le code]Santé
[modifier | modifier le code]Manifestations culturelles et festivités
[modifier | modifier le code]Loisirs
[modifier | modifier le code]Sports
[modifier | modifier le code]Médias
[modifier | modifier le code]- Le Dauphiné libéré, quotidien régional.
- L'Agriculture drômoise, journal hebdomadaire d'informations agricoles et rurales. Il couvre l'ensemble du département de la Drôme.
- France bleu, radio.
Cultes
[modifier | modifier le code]Économie
[modifier | modifier le code]Agriculture
[modifier | modifier le code]En 1992 : céréales, lavande, fourrage, ovins, bovins, caprins[13].
- Produits locaux : fromage Picodon[13].
Tourisme
[modifier | modifier le code]La commune dispose d'un gîte rural.
Revenus de la population et fiscalité
[modifier | modifier le code]Emploi
[modifier | modifier le code]Culture locale et patrimoine
[modifier | modifier le code]Lieux et monuments
[modifier | modifier le code]- Église Saint-Jean-Baptiste de Truinas, médiévale (restaurée)[13].
- Chapelle rurale[13].
- Chapelle Saint-Maurice[réf. nécessaire].
- Fermes fortes[13].
-
Église Saint-Jean-Baptiste.
-
Boutière.
-
Grangeon à oculus.
-
Plaques commémoratives.
-
Ancien élevage de poules.
Patrimoine culturel
[modifier | modifier le code]Patrimoine naturel
[modifier | modifier le code]Personnalités liées à la commune
[modifier | modifier le code]- Joseph Vacher (1869-1898 guillotiné) : ce tueur en série assassina Aline Alaise (13 ans) le .
- Geneviève de Gaulle-Anthonioz (1920-2002) : résistante, déportée et présidente d'ATD Quart Monde, a rédigé La traversée de la nuit à Truinas[19].
- André du Bouchet (1924-2001) : poète français, mort et enterré à Truinas.
Héraldique, logotype et devise
[modifier | modifier le code]Truinas possède des armoiries dont l'origine et le blasonnement exact ne sont pas disponibles. |
Annexes
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]Articles connexes
[modifier | modifier le code]Liens externes
[modifier | modifier le code]- Ressources relatives à la géographie :
- Le Site portail sur le Pays de Bourdeaux
Notes et références
[modifier | modifier le code]Notes et cartes
[modifier | modifier le code]- Notes
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
- Cartes
- IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
Références
[modifier | modifier le code]- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
- « Orthodromie entre Truinas et Bourdeaux », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station Météo-France « Bourdeaux », sur la commune de Bourdeaux - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Station Météo-France « Bourdeaux », sur la commune de Bourdeaux - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
- « La grille communale de densité », sur le site de l’Insee, (consulté le ).
- Insee, « Métadonnées de la commune ».
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
- J. Brun-Durand, Dictionnaire topographique du département de la Drôme, Paris, Imprimerie nationale, (lire en ligne), page 397.
- Michel de la Torre, Drôme, le guide complet de ses 371 communes, Paris, Deslogis-Lacoste, (ISBN 2-7399-5026-8), Truinas.
- « Annuaire des Communes de la Drôme », sur Association des Maires et Présidents de… (consulté le ).
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
- Frédérique Neau-Dufour, Geneviève de Gaulle-Anthonioz : l'autre de Gaulle, cerf, 2004, p. 218.