Utilisateur:GloBoy93/Brouillon positions RFK Jr
Positions politiques
[modifier | modifier le code]Positionnement général
[modifier | modifier le code]Marianne le décrit comme populiste et de gauche[1].
Santé
[modifier | modifier le code]Vaccination et Covid-19
[modifier | modifier le code]Il soutient la thèse d'un lien entre vaccination et autisme[2],[3]. Pour l'historien américain Joseph Palermo (en), il serait le représentant typique des antivax de gauche, « ceux qui glissent de la défense de l’environnement à ce qu’ils pensent être un combat contre les lobbys pharmaceutiques »[4].
Le à Berlin, il prononce un discours, lors d'une manifestation contre les restrictions de liberté liées à la pandémie de Covid-19, dans lequel il affirme : « Les gouvernements aiment les pandémies, et ils aiment les pandémies pour les mêmes raisons qu’ils aiment la guerre. Parce qu’elle leur donne la possibilité d’imposer à la population des contrôles que celle-ci n’accepterait jamais autrement… ». Il reprend la phrase de son oncle « ich bin ein Berliner » et affirme que les gouvernements ont profité de la pandémie pour installer la 5G et permettre la collecte des données au profit de milliardaires tels que Bill Gates, Mark Zuckerberg et Jeff Bezos[5].
Le , à l'occasion d'une manifestation à Washington, il compare les mesures vaccinales aux États-Unis à celles prises contre les Juifs par le régime nazi. Ses remarques font réagir le musée national Auschwitz-Birkenau, qui déclare qu'« exploiter la tragédie de personnes qui ont souffert, furent humiliées, torturées et assassinées par le régime totalitaire de l'Allemagne nazie — y compris des enfants comme Anne Frank — dans un débat sur la vaccination et les restrictions durant une pandémie globale est un triste symbole d'une décrépitude morale et intellectuelle[6] ».
En juillet 2023, il tient des propos pseudoscientifiques selons lesquels le Covid-19 serait « un virus ethniquement ciblé », « conçu pour attaquer les Caucasiens et les Noirs », tout en épargnant les juifs ashkénazes et les Chinois. Ces propos sont largement condamnés par des figures politiques et des membres de sa propre famille, y compris sa sœur Mary Kerry Kennedy et son neveu Joseph P. Kennedy III, ainsi que par la Maison-Blanche. L'Anti-Defamation League qualifie ces propos d'antisémites et sinophobes[7],[8],[9].
Lors de l'élection présidentielle de 2024, Kennedy soutient l'accès universel aux vaccins tout en remettant en question l'efficacité de certains d'entre eux[10]. Lors de sa campagne, il critique les mesures de lutte contre la Covid-19 prises par Donald Trump lors de son mandat présidentiel. Kennedy accuse Trump d'avoir « cédé aux bureaucrates » en donnant son aval aux décrets de confinement, à l'imposition des masques et aux restrictions de voyage, qu'il a qualifie de graves atteintes aux libertés individuelles[11],[12].
Interruption volontaire de grossesse
[modifier | modifier le code]Robert Francis Kennedy Jr. a tenu diverses positions contradictoires au sujet de l'interruption volontaire de grossesse (IVG)[10],[13].
En août 2023, il soutient une interdiction nationale de l'avortement après les trois premiers mois de grossesse lors d'une interview, puis rétracte ensuite sa position en affirmant que chaque femme devrait avoir le droit de choisir[14]. Malgré son soutien à l'IVG, il le qualifie de « tragédie » en mars 2024[10].
Face à la pression de son équipe de campagne, après avoir initialement exprimé son opposition à toute restriction gouvernementale sur l'avortement, il soutient finalement en mai 2024 l'avortement jusqu'à ce que le fœtus soit viable en dehors de l'utérus, moment à partir duquel il devrait bénéficier de la protection de la société[13],[15].
Politique étrangère
[modifier | modifier le code]Ses positions sur l'Ukraine et sur le rôle que la CIA jouerait au sein des médias américains sont concordantes avec celles du Kremlin[16],[17]. Opposé à l'entrée de l'Ukraine dans l'OTAN et critique de l'aide américaine à ce pays, il voit le conflit ukrainien comme une « guerre par procuration » bénéfique aux fabricants d'armes américains[18].
Il soutient Israël dans sa guerre contre le Hamas[10].
Environnement
[modifier | modifier le code]Il appelle à une transition vers les énergies renouvelables et dénonce l’utilisation du « charbon propre (en) »[19]. Il est contre l'utilisation de l'énergie nucléaire[1].
Il s'est opposé à l'oléoduc Keystone[20].
En 2023, Kennedy fait la promotion de la cryptomonnaie bitcoin, malgré ses inconvénients environnementaux, estimant qu'elle pourrait accélérer l'investissement dans de nouveaux projets d'énergies renouvelables. Cette position est critiquée par l'Environmental Working Group (en), qui estime qu'il s'agit d'une incohérence dans ses convictions écologistes[21].
Dans le cadre de l'élection présidentielle de 2024, Kennedy promet de révoquer des éléments clés du projet de loi climatique de Biden, critiquant les crédits d'impôt destinés à l'industrie pétrolière et soutenant une transition vers une économie verte[10].
Logement
[modifier | modifier le code]Il propose des obligations hypothécaires gouvernementales à 3% sans taxes pour réduire les coûts mensuels des acheteurs de maisons[10].
Éducation
[modifier | modifier le code]Il plaide pour le refinancement des prêts étudiants à des taux d'intérêt plus bas et la suppression des intérêts sur les nouveaux prêts[10].
Immigration
[modifier | modifier le code]Lors de l'élection présidentielle de 2024, Kennedy considère la situation à la frontière sud comme une crise humanitaire et propose de renforcer la sécurité frontalière tout en soutenant une expansion légale de l'immigration. Il s'oppose au mur proposé par Donald Trump, préférant utiliser la technologie pour dissuader les traversées illégales[10].
Démocratie
[modifier | modifier le code]En avril 2024, il émet des critiques virulentes à l'égard de l'administration Biden, qu'il considère comme une menace plus grave pour la démocratie que Donald Trump. Il accuse Joe Biden d'utiliser les agences fédérales pour censurer la liberté d'expression, citant sa propre exclusion des plateformes de médias sociaux comme preuve de cette tentative de museler le discours politique[22].
En mai 2024, il critique Trump pour ne pas avoir gracié Julian Assange et Edward Snowden[12].
Références
[modifier | modifier le code]- Etienne Campion, « Robert F. Kennedy Jr : l'anti-système qui détone chez les démocrates » , sur Marianne, (consulté le )
- (en) Beth Mole, « Prominent anti-vaxxers lose New York court case over religious exemptions » [archive], sur Ars Technica, (consulté le ).
- (en) Adeel Hassan, « Here Is What Jessica Biel Opposes in California's Vaccine Bill », The New York Times, (ISSN 0362-4331, lire en ligne [archive], consulté le ).
- Clémentine Goldszal, « Un Kennedy chez les antivax américains », Le Monde, (lire en ligne , consulté le ).
- Robin Andraca, « Qui est Robert Francis Kennedy Jr, star mondiale du mouvement anti-vaccin ? », sur CheckNews, Libération, (consulté le ).
- (en) Sarah Fortinsky, « Robert F. Kennedy Jr. invokes Nazi Germany in offensive anti-vaccine speech », sur CNN, (consulté le ).
- Juliette Brossault, « Robert Kennedy Jr. désavoué par son parti et sa famille après des propos complotistes sur le Covid-19 » , sur BFM TV, (consulté le )
- (en) Liz Brown-Kaiser, « RFK Jr. repeats unfounded Covid-19 claims while defending himself from antisemitism accusations » , sur CNN, (consulté le )
- (en) Jonathan Weisman, « Robert F. Kennedy Jr. Airs Bigoted New Covid Conspiracy Theory About Jews and Chinese » , sur The New York Times, (consulté le )
- (en) Jarrett Renshaw, Stephanie Kelly, Heather Timmons et Stephen Coates, « RFK Jr. on abortion, vaccines, housing and foreign policy » , sur Reuters, (consulté le )
- (en) Lisa Kashinsky, Kimberly Leonard et Brittany Gibson, « ‘Politically calculated’: Trump confronts his RFK Jr. problem on vaccines » , sur Politico, (consulté le )
- Peder Schaefer, « Kennedy turns up the heat on Trump: He ‘caved’ on Covid-19 » , sur Politico, (consulté le )
- (en) Katherine Koretski, « Robert F. Kennedy Jr. walks back support for 'full-term' abortions following pressure from campaign » , sur NBC News, (consulté le )
- (en) Ali Vitali et Katherine Koretski, « RFK Jr. says he’d sign a federal abortion ban at 3 months of pregnancy, then reverses course » , sur NBC News, (consulté le )
- (en) Aaron Pellish, « RFK Jr. campaign says he supports abortion limits at ‘fetal viability’ and ‘differs’ from Shanahan on 15-18 week limits » , sur CNN, (consulté le )
- Julien Gester, « Présidentielle américaine : Robert F. Kennedy Jr, à la rencontre du troisième type » , sur Libération, (consulté le )
- Richard Hétu, « L’étrange campagne de Robert Kennedy Jr. » , sur La Presse, (consulté le )
- Mathilde Cousin, « Qui est Robert Kennedy Jr, antivax et 3e homme de la présidentielle US ? » , sur 20 Minutes, (consulté le )
- Juliette Paquier, « États-Unis : Robert F. Kennedy Jr, un antivax candidat à l’investiture démocrate » , sur La Croix, (consulté le )
- « Robert F. Kennedy jr., l’héritier écolo et antivax qui défie Joe Biden » , sur Le Figaro, (consulté le )
- (en) Michelle R. Smith et Ali Swenson, « RFK Jr. says he’s not anti-vaccine. His record shows the opposite. It’s one of many inconsistencies » , sur Associated Press, (consulté le )
- (en) Aaron Pellish, « RFK Jr. argues that Biden is a bigger threat to democracy than Trump » , sur CNN, (consulté le )