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Han Kang

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Han Kang

Han Kang ou Han Gang (en coréen : 한강), née le à Gwangju, est une romancière sud-coréenne. Elle est la lauréate du prix Nobel de littérature 2024.

Citations

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Impossibles adieux

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S’il existe, dans l’empire céleste ou dans celui des morts, quelque chose comme un miroir géant qui voit chacun de nos gestes et entend chacune de nos paroles, et qui les garde en mémoire comme le racontent nos anciennes croyances, mes quatre dernières années doivent ressembler, dans ce miroir, à une sorte d’escargot qui aurait quitté sa coquille et avancerait sur une lame. Un corps qui veut vivre. Un corps percé, tranché. Un corps qui repousse, qui étreint, s’accroche. Un corps à genoux. Un corps qui supplie. Un corps qui suinte sans cesse, sans qu’il soit possible de dire si c’est du sang, du pus ou des larmes.
  • Extrait de la traduction de Grasset
J’ai réalisé à quel point la vie elle-même était fragile. Ces chairs, ces os, ces vies qui pouvaient être brisés, tranchés, et avec une telle facilité. Par la décision d’une seule personne.
  • Extrait de la traduction de Grasset
  • (fr) « Han Kang prix Nobel de littérature : découvrez un extrait de son dernier roman, « Impossibles adieux » », Amandine Schmitt, Nouvel Obs, 10 octobre 2024 (lire en ligne)

La Végétarienne

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Il a ramené vers le haut du crâne de la femme ses cheveux qui lui cachaient les épaules et s’est mis à dessiner en partant de la nuque. Des boutons de fleurs à moitié ouverts, pourpres et rouges, ont couvert bientôt les épaules et le dos, et de minces tiges ont coulé sur les flancs. Au niveau de la fesse droite s’est épanouie une corolle vermeille, laissant apparaître de gros pistils d’un jaune éclatant.
  • La Végétarienne, Hang Kang (trad. Grasset), éd. AVH, 2016  (ISBN 2253067903), p. 95
Une nuit, elle se réveille et va au réfrigérateur, qu’elle vide de tous ce qu’il contenait de viande. Guidée par son rêve, Yonghye a désormais un but, devenir végétale, se perdre dans l’existence lente et inaccessible des arbres et des plantes. Ce dépouillement qui devient le sens de sa vie, le pouvoir érotique, floral, de sa nudité, vont faire voler en éclat les règles de la société, dans une lente descente vers la folie et l’absolu.
  • Traduit du coréen par Eun-Jin JEONG, Jacques BATILLIOT
  • (fr) « La végétarienne | The Vegetarian », Han Kang, Han Kang, 2016 (lire en ligne)
La seule chose à laquelle je fais confiance, c’est ma poitrine. J’aime mes seins. Ils sont parfaitement innocents. Les mains, les pieds, les dents et la langue, même le regard sont des armes qui peuvent blesser, voire tuer. Mais pas les seins.
  • « Kang, La vegetarienne », Babelio (trad. Lemieux Louise), Babelio, 3 octobre 2022 (lire en ligne)


Pars, le vent se lève

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Celui qui revient

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Leçons de grec

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Voir aussi

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