Temps
Le Temps est un concept développé par l'être humain pour appréhender le changement dans le monde.
- Dictionnaire de la Langue Française, Emile Littré, éd. Encyclopedia Britannica France, 2001, t. 6, p. 6236
- Dictionnaire de la Langue Française, Emile Littré, éd. Encyclopedia Britannica France, 2001, t. 6, p. 6236
Le mot temps est un homonyme qui peut prendre différentes significations en fonction du contexte d'usage.
Médecine
[modifier]Claude Bernard, Principe de médecine expérimentale, 1947
[modifier]- Principe de médecine expérimentale, Claude Bernard, éd. P.U.F, 1947, p. 270
Enseignement
[modifier]Cours de littérature européenne
[modifier]Vladimir Nabokov, Littératures, 1941-1958
[modifier]- Cocteau repris dans un cours qui concerne l'œuvre proustienne Du côté de chez Swann — dispensé par Vladimir Nabokov dans différentes universités américaines entre 1941 et 1958.
- Littératures (1980), Vladimir Nabokov (trad. Hélène Pasquier), éd. Robert Laffont, coll. « Bouquins », 2010, partie Littératures I, Marcel Proust (1871-1922) — Du côté de chez Swann (1913), p. 287
Littérature
[modifier]Romain Rolland, Vie de Beethoven, 1815
[modifier]- 1815
- Vie de Beethoven, suivie de ses carnets intimes et d'un choix de textes, Romain Rolland (trad. M.V. Kubié), éd. Le Club Français du Livre, 1949, p. 79
Claire Julliard, Boris Vian, 2007
[modifier]- Propos de Boris Vian rapportés par la biographe Claire Julliard.
- Boris Vian (2007), Claire Julliard, éd. Folio, coll. « Biographies », 2007 (ISBN 978-2-07-031963-3), L'entrée en littérature, p. 27
Charles Dantzig, Dictionnaire égoïste de la littérature française, 2005
[modifier]- Dictionnaire égoïste de la littérature française, Charles Dantzig, éd. Grasset, 2005, p. 253
- Dictionnaire égoïste de la littérature française, Charles Dantzig, éd. Grasset, 2005, p. 641
Citation choisie pour le 18 août 2011.
Poésie
[modifier]Hadrianus Junius, XVIè siècle
[modifier]Je ruine tout et ne laisse aucun vestige.
- Les propos d'Hadrianus Junius accompagnent une gravure de Heemskerck, La Victoire du Temps
- Heemskerck, l'humanisme, Hadrianus Junius, éd. Musée des Beaux-Arts de Rennes, 2010, p. 145
Charles Baudelaire, Les Fleurs du mal, 1840
[modifier]L'Horloge
Horloge ! Dieu sinistre, effrayant, impassible,
Dont le doigt nous menace et nous dit : Souviens-toi !
Les vibrantes Douleurs dans ton cœur plein d'effroi
Se planteront bientôt comme dans une cible.
[...] Souviens-toi que le temps est un joueur avide
Qui gagne sans tricher, à tout coup ! C'est la loi.
[...] Tantôt sonnera l'heure où le divin Hasard,
Où l'auguste Vertu, ton épouse encor vierge,
Où le repentir même (oh ! La dernière auberge !),
Où tout te dira : « Meurs, vieux lâche, il est trop tard ! »
- « L'Horloge », dans Les Fleurs du mal (1857), Charles Baudelaire, éd. Lemerre, 1900?, partie Spleen et idéal, p. 136-137 (texte intégral sur Wikisource)
Jules Laforgue, Les Complaintes et les premiers poèmes, 1885
[modifier]Complainte du temps et de sa commère l'espace
Quand t'ai-je fécondée à jamais ? Oh ! ce dut
Être un spasme intéressant ! Mais quel fut mon but ?
- « Complainte du temps et de sa commère l'espace », dans Les Complaintes et les premiers poèmes (1885), Jules Laforgue, éd. Gallimard, coll. « Poésie », 1979, p. 127
Henri de Régnier, Les jeux rustiques et divins, 1897
[modifier]Epigramme
Mes flèches ont percé les Heures, une à une,
Et le Temps a laissé tomber toutes ses plumes
Dans l’eau de ma tristesse ou l’onde de ma joie ;
- « Epigramme », dans Les jeux rustiques et divins, Henri de Régnier, éd. Mercure de France, 1897, p. 33
Eglogue marine
- « Eglogue marine », dans Les jeux rustiques et divins, Henri de Régnier, éd. Mercure de France, 1897, p. 150
Espoir
L’instant s’esquive et part ; l’heure nargue et résiste ;
Saisis l’heure aux cheveux et l’instant à la nuque !
- « Espoir », dans Les jeux rustiques et divins, Henri de Régnier, éd. Mercure de France, 1897, p. 154
Robert Desnos, Rrose Sélavy, 1922
[modifier]- Cette citation provient d'une revue dirigée par André Breton.
- « Rrose Sélavy », Robert Desnos, Littérature Nouvelle Série, nº 7, Décembre 1922, p. 16
Jean Cocteau, Le Coq et l'Arlequin, 1918
[modifier]- Le Coq et l'Arlequin — Notes autour de la musique, Jean Cocteau, éd. Ed. De la Sirène, 1918, p. 45
Publics. — Ceux qui défendent aujourd’hui en se servant d’hier, et qui pressentent demain (1 pour cent).
Ceux qui défendent aujourd’hui en détruisant hier et qui nieront demain (4 pour cent).
Ceux qui nient aujourd’hui pour défendre hier, leur aujourd’hui (10 pour cent).
Ceux qui s’imaginent qu’aujourd'hui est une erreur et donnent rendez-vous pour après-demain (12 pour cent).
Ceux d’avant-hier qui adoptent hier pour prouver qu’aujourd'hui sort des limites permises (20 pour cent).
Ceux qui n’ont pas encore compris que l'art est continu et s’imaginent que l’art s’est arrêté hier pour reprendre peut-être demain (60 pour cent).
Ceux qui ne constatent ni avant-hier, ni hier, ni aujourd’hui (100 pour cent).
- Le Coq et l'Arlequin — Notes autour de la musique, Jean Cocteau, éd. Ed. De la Sirène, 1918, p. 45-46
Prose poétique
[modifier]André Breton, Poisson soluble, 1924
[modifier]- Poisson soluble (1924), André Breton, éd. Gallimard, coll. « Poésie », 1996 (ISBN 2-07-032917-8), partie 1, p. 29
- Poisson soluble (1924), André Breton, éd. Gallimard, coll. « Poésie », 1996 (ISBN 2-07-032917-8), partie 7, p. 46
Robert Desnos, La liberté ou l'amour !, 1927
[modifier]- La liberté ou l'amour ! (1927), Robert Desnos, éd. Gallimard, coll. « L'Imaginaire », 1962 (ISBN 978-2-07-027695-0), IV. La brigade des jeux, p. 39
- La liberté ou l'amour ! (1927), Robert Desnos, éd. Gallimard, coll. « L'Imaginaire », 1962 (ISBN 978-2-07-027695-0), VIII. A perte de vue, p. 87
Octavio Paz, Liberté sur parole, 1958
[modifier]Issue
- Liberté sur parole (1958), Octavio Paz (trad. Jean-Clarence Lambert), éd. Gallimard, coll. « Poésie », 1966 (ISBN 2-07-031789-7), partie II. AIGLE OU SOLEIL ? (1949-1950), Aigle ou Soleil ? — Issue, p. 84
Roman
[modifier]- (it) Le Désert des Tartares, Dino Buzzati (trad. Michel Arnaud (Robert Laffont, 1949)), éd. Pocket, 1994, chapitre 24, p. 222
Thomas Mann, La Montagne magique, 1931
[modifier]- La Montagne magique (1931), Thomas Mann (trad. Maurice Betz), éd. Arthème Fayard, coll. « Le Livre de Poche », 1994, p. 363
- L'Amour fou, André Breton, éd. Gallimard, 1976 (ISBN 978-2070367238), p. 69 (voir la fiche de référence de l'œuvre)
John Steinbeck, À l'est d'Éden, 1952
[modifier]- À l'est d'Éden, John Steinbeck (trad. J. C. Bonnardot), éd. LGF - Livre de Poche, 1974 (ISBN 2-253-00597-5), p. 68 (voir la fiche de référence de l'œuvre)
Robertson Davies, Le Manticore, 1972
[modifier]- Le Manticore, Robertson Davies (trad. Lisa Rosenbaum), éd. Payot, 1989, p. 168
Louis-Ferdinand Céline, Maudits soupirs pour une autre fois, 1985
[modifier]- Maudits soupirs pour une autre fois, Louis-Ferdinand Céline, éd. Gallimard, coll. « L'Imaginaire », 2007 (ISBN 978-2-07-078475-2), p. 119
Daniel Pennac, Comme un roman, 1992
[modifier]- Comme un roman, Daniel Pennac, éd. NRF Gallimard, 1992, p. 125
Yasmina Reza, Hammerklavier, 1997
[modifier]Pourquoi suis-je attachée à ce livre et pas elle ?
Parce que moi je connais sa valeur dans le temps. Je connais l'extension du livre. Le livre est passé et avenir. [...] Le livre est déjà cruel, il est déjà perte, déjà il raconte un monde envolé.
Chaque jour il me blessera davantage. Chaque jour, il me dira que nous ne sommes plus.
- À propos d'un livre « composé » avec sa fille deux ou trois ans auparavant.
Que veut Dieu ?
Dieu se cache et veut qu'on le cherche. Telle est la réponse juive à cette question. Où se cache-t-il ? Nous le savons aussi : hors de la malédiction du temps. Cachette infernale et injuste qui fait prendre en grippe son locataire [...].
Didier van Cauwelaert, La Maison des lumières, 2009
[modifier]- La Maison des lumières, Didier van Cauwelaert, éd. Le Livre de Poche, 2009, p. 12
Presque rien sur presque tout, 1996
[modifier]Le temps est le cœur du tout distingué du néant. Se pencher sur le tout, c’est se pencher sur le temps. Le temps est notre patrie, notre bien à tous, notre matière et notre âme. Il est aussi près de nous que l’éternité en est loin. Nous avons du mal à parler de l’éternité parce qu’elle nous est trop étrangère. Nous avons du mal à parler du temps parce qu’il nous est trop familier. Mais de quoi parler d’autre ? Le tout appartient à l’être qui l’a fait surgir du néant. Et il appartient au temps à qui l’être l'a confié.
Le temps n’est pas l’éternité. L’éternité est une absence de temps. Le temps est un refus d’éternité. Le temps a commencé. Il finira. Si le temps n’avait pas commencé, s’il ne finissait pas, il serait lui-même l’éternité.
Le caractère du temps est autrement difficile. Il est plus pâle que son frère [l’espace], plus remuant, plus secret, plus difficile à cerner, à juger et à connaître. Plus intelligent aussi. Et moins sûr. C’est un personnage cruel, nerveux, changeant, porté sur le paradoxe, d’une instabilité maladive, toujours prêt à trahir ses amis les plus chers. On dirait qu’il ne dort que d’un œil, qu’il est debout sur une patte, qu’il attend à chaque instant l’occasion de quitter la compagnie et de filer parce qu’il s’ennuie. Faire fond sur lui est une folie où beaucoup se sont laissé prendre.
Guide des égarés, 2016
[modifier]Le temps existe, bien sûr, puisque nous vieillissons et mourons, puisque tout passe et s'en va. Mais il n'a pas, comme l'espace, une réalité par lui-même. Il n'est pas un fleuve où nous nous plongerions. Mystère profond, il est attaché à la matière et à la vie. Memento mori perpétuel et tout puissant, il est, sur toutes les formes les plus diverses de la réalité et de l'existence, sur toutes leurs facettes et tous leurs fragments les plus infimes, la marque indélébile d'un élan vers la mort et la disparition.
- Guide des égarés, Jean d'Ormesson, éd. Gallimard, coll. « nrf », 2016 (ISBN 978-2-07-269436-3), p. 42
Je dirai malgré tout que cette vie fut belle, 2016
[modifier]Ou, du moins, il n'existe pas en tant que tel. Il n'est pas une réalité. Il n'a pas d'existence propre. Il n'y a pas de temps vide comme il peut y avoir un espace vide. Le temps n'est rien d'autre qu'une dimension — ou plutôt la dimension — nécessaire et universelle de tout ce qui est appelé à exister à partir du big bang.
- Je dirai malgré tout que cette vie fut belle, Jean d'Ormesson, éd. Gallimard, 2016 (ISBN 978-2-07-017829-2), p. 439
Tous les hommes en sont fous, 1986
[modifier]- Incipit
- Tous les hommes en sont fous, Jean D'Ormesson, éd. Éditions Jean CLaude Lattès, 1986, p. 19
J. M. Coetzee, Au cœur de ce pays, 1999
[modifier]- Au cœur de ce pays, J. M. Coetzee (trad. Sophie Mayoux), éd. Le Serpent à Plumes, coll. « Motifs », 1999 (ISBN 2-84261-116-0), p. 200
Romain Gary, La Promesse de l'aube, 1960
[modifier]- La Promesse de l'aube (1960), Romain Gary, éd. Gallimard, coll. « Folio », 1980 (ISBN 9782070363735), p. 401
Cinéma
[modifier]Les Poupées russes, Cédric Klapish, 2005
[modifier]- Pierre Gérald, Les Poupées russes (2005), écrit par Cédric Klapisch
Médias
[modifier]Pierre Morency, Réussite, mode d'emploi, 2010
[modifier]- « Réussite, mode d'emploi », Pierre Morency, propos recueillis par Laurence Caille, Migros Magazine, nº 29, 19 juillet 2010, p. 78-79
Van Ommeren, Duivestein, Devadoss, Reijnen & Gunvaldson, Collaboration in the cloud, 2009
[modifier]- Citation partielle de Teemu Arina.
- Collaboration in the cloud, Van Ommeren, Duivestein, Devadoss, Reijnen & Gunvaldson, éd. VINT, 2009 (ISBN 978-90-75414-27-1), p. 73
Philosophie
[modifier]Nicolas Grimaldi, Le Désir et le Temps, 1971
[modifier]- Le Désir et le Temps (1971), Nicolas Grimaldi, éd. Vrin, 2006 (ISBN 2-7116-1104-3), p. 237
- Le Désir et le Temps (1971), Nicolas Grimaldi, éd. Vrin, 2006 (ISBN 2-7116-1104-3), p. 250
- Le Désir et le Temps (1971), Nicolas Grimaldi, éd. Vrin, 2006 (ISBN 2-7116-1104-3), p. 460
- Citation choisie pour le 10 février 2008.
Michel Onfray, Le Désir d'être un volcan — Journal hédoniste I, 1996
[modifier]- Le Désir d'être un volcan — Journal hédoniste, Michel Onfray, éd. Grasset, coll. « Le Livre de Poche Biblio Essais », 1996 (ISBN 2-253-94263-4), chap. 9. Baudelaire, encore, p. 76
Étienne Gilson, Peinture et réalité, 1998
[modifier]- Peinture et réalité, Étienne Gilson, éd. Vrin, 1998, p. 18
- Peinture et réalité, Étienne Gilson, éd. Vrin, 1998, p. 18
Augustin d'Hippone, Les Confessions, 397-398
[modifier]- Les Confessions (397-398), Augustin d'Hippone, éd. L. Guérin & Cie, 1864, p. 479
Simone Weil, La Pesanteur et la Grâce, 1947
[modifier]
Propos de moralistes
[modifier]Maximes et réflexions sur différents sujets de morale et de politique, 1812
[modifier]- Maximes et réflexions sur différents sujets de morale et de politique, Gaston, duc de Lévis, éd. Renouard, 1812, vol. 1, p. 5
- Maximes et réflexions sur différents sujets de morale et de politique, Gaston, duc de Lévis, éd. Renouard, 1812, vol. 1, p. 9
- Maximes et réflexions sur différents sujets de morale et de politique, Gaston, duc de Lévis, éd. Renouard, 1812, vol. 1, p. 9
- Maximes et réflexions sur différents sujets de morale et de politique, Gaston, duc de Lévis, éd. Renouard, 1812, vol. 1, p. 9
Psychologie
[modifier]Mary Esther Harding, Les Mystères de la femme, 1953
[modifier]- Les Mystères de la femme (1953), Mary Esther Harding (trad. Eveline Mahyère), éd. Payot & Rivages, coll. « Petite Bibliothèque Payot », 2001 (ISBN 2-228-89431-1), chap. XIV. Renaissance et immortalité, p. 317
Paul-Claude Racamier, Les Schizophrènes, 1980
[modifier]Préambule et divertimento
- Les Schizophrènes (1980), Paul-Claude Racamier, éd. Payot & Rivages, coll. « Petite bibliothèque Payot », 2001 (ISBN 978-2-228-89427-2), partie Préambule et divertimento, Bref, p. 19
Michel Fugain, Je n'aurai pas le temps, 1967
[modifier]Je n'aurai pas le temps, pas le temps
Même en courant
Plus vite que le vent
Plus vite que le temps
Même en volant
Je n'aurai pas le temps, pas le temps
De visiter toute l'immensité
D'un si grand univers
- Je n'aurai pas le temps, Pierre Delanoë, Michel Fugain (1967 chez Festival).
Il est trop tard (Georges Moustaki, 1969)
[modifier]Pendant que je dormais, pendant que je rêvais
Les aiguilles ont tourné, il est trop tard…
(…)
Pendant que je chantais, pendant que je t'aimais
Pendant que je rêvais, il était encore temps…
- Il est trop tard, Georges Moustaki, Georges Moustaki, album Le Métèque (1969 chez Polydor).
Et entendre ton rire s'envoler aussi haut
Que s'envolent les cris des oiseaux
Te raconter enfin qu'il faut aimer la vie et l'aimer même si
Le temps est assassin et emporte avec lui
Les rires des enfants et les mistral gagnants.
Pas eu le temps (Patrick Bruel, 2018)
[modifier]Mais plus il passe et plus je l'aime ce temps qui joue et qui m'emmène
Jour après jour dans une danse où chaque pas est une chance
(...)
Et il te donne et il te reprend chaque seconde de son temps
Pour pouvoir vivre une minute, il faudra rendre celle d'avant.
- Pas eu le temps, Félix Gray, Patrick Bruel, album Ce soir on sort… (2 novembre 2018 chez Columbia).
Bande dessinée
[modifier]Rosinski et Van Hamme, Thorgal t.21, La Couronne d'Ogotaï, 1995
[modifier]Jaax : Nous ne sommes que quelques-uns, les Veilleurs, à avoir le droit d'utiliser le Voyageur. Sinon, n'importe qui pourrait se promener à travers le temps pour faire n'importe quoi, et ce serait le chaos.
- La Couronne d'Ogotaï (1995), Jean Van Hamme (scénario) et Grzegorz Rosinski (dessin), éd. Le Lombard, coll. « Thorgal », 1995, t. 21, p. 19