tructions possibles, qui sont nombreuses. Voici un exemple de l’emploi du futur dans la conditionnelle.
Ex. :
- Si je monterai el ciel, tu iluec iés ; si je descendrai en enfer, tu iés. (Psautier d’Oxford, 138, 7.)
- Si je monte (monterai) au ciel, tu es là ; si je descends en enfer, tu y es présent.
Quelquefois, mais rarement et principalement avec une négation, le verbe de la proposition conditionnelle est au subjonctif présent.
Ex. :
- S’en ma mercit ne se colzt[1] a mes piéz,
- Et ne guerpisset la lei de chrestiiens,
- Jo li toldrai la corone del chief. (Rol., 2682.)
- Si en ma merci il ne se couche pas à mes pieds et s’il n’abandonne pas la loi des chrétiens, je lui enlèverai la couronne de la tête.
Mode irréel.
Le mode irréel, c’est-à-dire l’hypothèse se rapportant au passé ou à un présent irréalisable, s’exprime de différentes manières.
Le verbe de la proposition conditionnelle est : 1) ordinairement à l’imparfait du subjonctif (ou plus rarement au plus-que-parfait) ; 2) quelquefois, comme dans la langue moderne, à l’imparfait ou au plus-que-parfait de l’indicatif ; 3) plus rarement au conditionnel.
Le verbe de la proposition principale est à l’imparfait ou au plus-que-parfait du subjonctif : très souvent au conditionnel.
- Imparfait du subjonctif (ou plus-que-parfait) dans la proposition conditionnelle.
Ex. :
- Se vedissons Roland...
- Ensemble od lui i donrions granz colps. (Rol., 1804.)
- ↑ Subj. prés de colchier.