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Page:Scherer - Diderot, 1880.djvu/173

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DIDEROT.

avec ce galimatias, c’est la scène du Fils naturel dans laquelle Constance plaide aussi la cause du mariage. Dorval résiste, bien, dit-il, qu’il ne soit « point étranger à cette pente si générale et si douce qui entraîne tous les êtres, et qui les porte à éterniser leur espèce ». Mais il aurait des enfants, et ces enfants seraient « jetés, en naissant, dans le chaos dés préjugés ». Constance, quant à elle, n’en croit rien ; les enfants ressemblent toujours à leurs parents : « Dorval, s’écrie-t-elle, vos filles seront honnêtes et décentes, vos fils seront nobles et fiers ; tous vos enfants seront charmants. » Enfin, comme Dorval ne se rend pas encore. Constance qui n’a cessé, dans cet entretien, de s’offrir comme la mère possible des enfants hypothétiques dont le sort se débat. Constance revient de nouveau à la loi de l’hérédité, de la double hérédité :