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De Wikivoyage

Cet article recense les pratiques inscrites au patrimoine culturel immatériel de l'UNESCO en Équateur.

Comprendre

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Le pays compte trois pratiques reprisent sur la « liste représentative du patrimoine culturel immatériel » de l'UNESCO.

Aucune pratique supplémentaire n'est reprise que se soit dans le « registre des meilleures pratiques de sauvegarde de la culture » ou sur la « liste de sauvegarde d'urgence ».

Listes

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Liste représentative

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Pratique Année Domaine Description Illustration
Le patrimoine oral et les manifestations culturelles du peuple Zápara
Note

L'Équateur partage cette pratique avec le Pérou.

2008 * connaissances et pratiques concernant la nature et l’univers
* traditions et expressions orales
Les Zápara vivent dans une partie de la jungle amazonienne, à cheval sur l’Équateur et le Pérou. Établis dans l’une des régions du monde les plus riches en biodiversité, ils sont les derniers représentants d’un groupe ethnolinguistique qui comprenait de nombreuses autres populations avant la conquête espagnole. Au cœur de l’Amazonie, ils ont élaboré une culture orale particulièrement riche en connaissances sur l’environnement naturel. En témoignent l’abondance de leur vocabulaire lié à la faune et à la flore, ainsi que leurs pratiques médicales et leur connaissance des plantes médicinales de la forêt. Ce patrimoine culturel s’exprime à travers des mythes, des rituels, des pratiques artistiques et leur langue. Cette dernière, qui est le dépositaire de leurs savoirs et tradition orale, constitue véritablement la mémoire du peuple et de la région. Quatre siècles d’histoire marqués par la conquête espagnole, l’esclavage, les épidémies, les conversions forcées, les guerres et la déforestation ont presque totalement décimé les Zápara. En dépit de ces nombreuses menaces, ils ont réussi à préserver leurs savoirs ancestraux. Les mariages mixtes avec les Mestizos et d’autres peuples autochtones (Quechua) sont pour beaucoup dans leur survie. Mais cette dispersion signifie également une perte partielle de leur identité. La situation actuelle des Zápara est critique. Ils encourent aujourd’hui un très sérieux risque d’extinction. En 2001, ils n’étaient pas plus de 300 (200 en Équateur et 100 au Pérou) et seuls cinq d’entre eux, tous âgés de plus de 70 ans, parlaient encore la langue zápara.


Le tissage traditionnel du chapeau de paille toquilla équatorien 2012 * connaissances et pratiques concernant la nature et l’univers
* savoir-faire liés à l’artisanat traditionnel
Le chapeau de paille toquilla est tissé avec les fibres d’un palmier caractéristique de la côte équatorienne. Les agriculteurs du littoral cultivent les « toquillales » et récoltent les tiges avant de séparer la fibre de l’écorce verte qu’ils mettent à bouillir pour éliminer la chlorophylle et à sécher pour obtenir le blanchiment ultérieur au feu de bois avec du soufre. Les tisserands prennent cette matière première et commencent à tisser la calotte et le bord du chapeau. Le tissage d’un chapeau peut demander entre un jour et huit mois, selon la qualité et la finesse. Dans la communauté côtière de Pile, les tisserands produisent des chapeaux extrafins qui exigent des conditions climatiques spécifiques et impliquent un nombre exact de points dans chaque rangée de tissage. Le processus est complété par le lavage, le blanchiment, le moulage, le repassage et le martellement. Les tisserands sont en majorité des familles paysannes et la transmission des techniques de tissage se fait à la maison depuis le plus jeune âge par l’observation et l’imitation. Les connaissances et le savoir-faire renferment une trame sociale complexe et dynamique, y compris des techniques traditionnelles de culture et de traitement, des formes d’organisation sociale et l’usage du chapeau comme un élément de l’habillement quotidien et dans les contextes festifs. C’est un trait distinctif des communautés perpétuant cette tradition et une composante de leur patrimoine culturel.


1 Les musiques de marimba, les chants et les danses traditionnels de la région du Pacifique Sud colombien et de la province d'Esmeraldas d'Équateur
Note

L'Équateur partage cette pratique avec la Colombie.

2015 * traditions et expressions orales
* arts du spectacle
* pratiques sociales, rituels et événements festifs
* connaissances et pratiques concernant la nature et l’univers
* savoir-faire liés à l’artisanat traditionnel
Les musiques de marimba, les chants et les danses traditionnels sont des expressions musicales intégrantes du tissu de la famille et de la communauté des afro-descendants dans la région du Pacifique Sud colombien et de la province d’Esmeraldas en Équateur. Les histoires et les poèmes chantés sont déclamés par des hommes et des femmes lors d’événements rituels, religieux et festifs comme une célébration de la vie, une forme de culte des saints ou un adieu au défunt, et sont souvent accompagnés de mouvements rythmiques du corps. Les musiques de marimba se jouent sur un xylophone en bois de palmier avec des tubes résonateurs en bambou, accompagnés par des tambours et des maracas. L’élément est enraciné dans la famille et les activités quotidiennes, et la communauté dans son ensemble est considérée comme étant le détenteur et le praticien, sans discrimination liée à l’âge ou au genre. Les anciens jouent un rôle crucial dans la transmission des légendes et des histoires de la tradition orale, tandis que les professeurs de musique supervisent la transmission des connaissances musicales aux nouvelles générations. Les musiques de marimba, les chants et les danses traditionnels favorisent les échanges symboliques qui comprennent la nourriture et les boissons, et forgent des alliances sociales qui renforcent le travail, la politique et la solidarité. Chacune de ces expressions facilite l’intégration familiale et collective au travers de pratiques ancestrales qui rehaussent le sentiment d’appartenance à un groupe ethnique particulier connecté à un territoire et à une histoire partagés.


Registre des meilleures pratiques de sauvegarde

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L'Équateur n'a pas de pratique inscrite au registre des meilleures pratiques de sauvegarde.

Liste de sauvegarde d'urgence

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L'Équateur n'a pas de pratique inscrite sur la liste de sauvegarde d'urgence.

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