Efficient use of colour in this album first published in Spain in 2018. The whole deal is about a pandemy and its management by the government of a future European Union(?), with a heavy impact on the everyday lives of the characters. There is a score of points still relevant to this day, the critique of the centralization of public powers, a contemplation on the increasingly atomized style of life, a discussion on the meaning of life if it is merely lived remotely...
A comic with series of short episodes following one another, drawing a grand picture of the human condition, faced with alarming situations (mass poverty, water shortage, the Moon becoming a fortress for the elite - hence the "Gardens of Babylon"...).
The author's angle consisting in textless comic strips was a successful one as far as I can tell. It heightens the intensity of what is being depicted, beyond articulated language.
Ici, le groupe mené par l'apprentie sorcière Schierke se mobilise pour protéger la petite bourgade voisine des bois de la maison de l'Saignée onirique
Ici, le groupe mené par l'apprentie sorcière Schierke se mobilise pour protéger la petite bourgade voisine des bois de la maison de l'arbre aux Esprits, Enoch, d'une invasion de trolls à qui s'ajoute un ogre et un kelpie. La frontière entre les mondes semble s'effacer, les apparitions d'ordre mythique se multiplient à la vue de tous et on en vient à se persuader qu'il y a décidément quelque chose de profondément détraqué dans le monde de Midland depuis l'Occultation, et plus encore depuis la réapparition de Griffith et de son code vestimentaire de Faucon Blanc tape-à-l'œil.
Quelques points qui m'ont plu tout particulièrement dans ce tome 25 : Serpico qui se joint à Guts pour affronter les deux créatures les plus coriaces, les liens qui se renforcent entre Farnèse et le groupe, tout particulièrement Casca et les illustrations magnifiques quand il est question de l'usage de la magie par Schierke....more
Notre équipe fait la rencontre de la sorcière Flora et de son apprentie Schierke. C'est l'occasion d'en apprendre plus sur les lois Secours inattendus
Notre équipe fait la rencontre de la sorcière Flora et de son apprentie Schierke. C'est l'occasion d'en apprendre plus sur les lois qui régissent le monde astral et le monde d'Idea (le monde incarné ?).
Le groupe se trouve placé sous la supervision de la jeune sorcière pour mettre en échec les incursions de trolls dans le village voisin. Schierke semble partagée sur l'intérêt d'une telle entreprise, et on remarque une forte défiance vis-à-vis de ces gens qui ont fini par réduire Flora à l'exil.
— Un entraînement ne consiste-t-il pas à assimiler les techniques de base en les répétant ? Alors, ce n'est pas bizarre qu'un amateur comme moi invente sa technique sur le tas ?
— Ben, pour les bases, tu te bats tous les jours, non ? Pour commencer, tu as compris que m'imiter ne te mènerait à rien, non ? [...] En plus, la guerre n'est pas une jolie joute bien ordonnée. [...] Prends le peu que tu sais et réfléchis par toi-même.'
On y suit la progression de la nouvelle troupe du Faucon rassemblée autour de Griffith réincarné, qui n'a jamais été aussi fixé sur sSonges mensongers
On y suit la progression de la nouvelle troupe du Faucon rassemblée autour de Griffith réincarné, qui n'a jamais été aussi fixé sur son rêve et dont on sent bien qu'il lui sacrifierait le monde une deuxième fois s'il était à ce prix. Il s'acquiert le concours d'alliés étranges, plus monstrueux les uns que les autres et dont certains laissent supposer qu'il s'agit d'apôtres.
Tandis que le groupe de héros s'aggrandit en intégrant Farnèse et Serpico, depuis quelques tomes, on s'inquiète d'observer en Guts le progrès insidieux d'une sorte de démon de la perversité qui le mine et s'acharne tout spécialement à le pousser à blesser et à détruire ceux qui l'entourent pour ne laisser subsister qu'une haine dévorante à l'endroit de Griffith... Comme un reflet inversé du rêve de Griffith, et plus corrupteur encore. C'est certainement l'adversaire le plus angoissant qui ait croisé sa route jusqu'ici....more
Ouverture du cycle du Faucon millénaire, avec le retour de Griffith réincarné, le départ du groupe de Guts, Casca, Puck, Farnèse et SerpNouveau départ
Ouverture du cycle du Faucon millénaire, avec le retour de Griffith réincarné, le départ du groupe de Guts, Casca, Puck, Farnèse et Serpico pour la forêt d'où l'elfe est originaire. L'histoire de Serpico ne fait pas peu pour donner plus d'intérêt encore à un personnage qui en a beaucoup à mes yeux.
'Elle avait peur, abandonnée toute seule dans cette gigantesque prison. Parce qu'elle avait peur, elle blessait. Parce qu'elle avait peur, elle éloignait. Parce qu'elle avait peur, elle tentait désespérément d'être du côté de ceux qui inspirent la peur. Avant qu'un enfant puisse attendre le bonheur, il doit s'adapter à la réalité et se laisser recouvrir jusqu'à ce qu'il oublie qui il est lui-même, et la neige s'accumule dans le labyrinthe dont nous sommes prisonniers.'...more
'Je m'en vais avec une personne qui a les mêmes faiblesses et a commis les mêmes péchés que moi. Avec lui, j'ai l'impression qu'on poReflets sur l'eau
'Je m'en vais avec une personne qui a les mêmes faiblesses et a commis les mêmes péchés que moi. Avec lui, j'ai l'impression qu'on pourra se donner mutuellement du courage et devenir meilleurs. Plutôt que quelqu'un à qui m'accrocher, j'ai besoin de quelqu'un à soutenir. Je vais vivre, oui, je vais vivre, car je voudrais te revoir. Je vais devenir quelqu'un qui pourra rire avec toi sans dépendance et sans calculs.'...more
'Je ne savais pas qui j'étais et il n'y avait personne pour me le dire. Cette haute tour qui s'élevait dans le ciel... et ce froid qui me Hinterwelten
'Je ne savais pas qui j'étais et il n'y avait personne pour me le dire. Cette haute tour qui s'élevait dans le ciel... et ce froid qui me transperçait... C'était tout ce qu'il y avait. [...] Je suis sorti de mon trou et je suis allé observer les humains récemment arrivés. Et ce que j'ai vu chez eux, c'est la mort qui s'abat partout sans raison. Et bien qu'ils auraient l'énergie pour s'échapper... leur douleur, leur terreur et l'ordre mensonger qui a été plaqué afin de dissimuler ce chaos […] ils acceptent cet ordre déviant sans brocher, ces humains écrasés par la mort. Afin de s'échapper d'une terreur sans visage, ils lui construisent une forme de leurs propres mains lors d'étranges fêtes où, chasseurs ou proies, mais tous effrayés, ils se perdent dans la fièvre.'
Au cours de ce volume, on entend le discours de l'Œuf du Monde Parfait, qui aspire à la destruction du monde qui l'environne, celui de Saint-Albion et de sa lugubre Tour des châtiments, pour donner naissance à son monde idéal. On y aperçoit quelques points communs assez évidents avec la situation de Griffith à la veille de sa métamorphose. Il s'y déroule aussi l'affrontement entre le groupe de Guts et les moines-bourreaux de l'inquisiteur Mozgus, et on y observe enfin les premiers signes non équivoques d'une nouvelle occultation, qui précèderait le retour de Griffith......more
Je rejoins tout de suite Tim sur un point : l'épisode dans le restaurant de ramen est particulièremeSorties entre amis
La quête de Shouko se poursuit !
Je rejoins tout de suite Tim sur un point : l'épisode dans le restaurant de ramen est particulièrement savoureux ! d'autant plus qu'Agari sort pour un court instant de ses délires, ouf... :) Autres moments forts dans ce volume 2 : les challenges foireux que se donne Yadano Makeru m'ont bien fait rigoler (l'emporter contre Shouko dans... les examens médicaux :D), et bien amusé par la rencontre avec Omoharu Nakanaka, la Peter-Pan grandiloquente de cette histoire ! Enfin, le caractère rentre-dedans de Najimi Osana reste un ressort comique inépuisable ! Et... arrive Ren Yamai la monomaniaque qui jette un grand froid là-dessus. Étonné que l'héroïne finisse par l'accepter parmi son cercle d'amis. Cet épisode glauque permettra peut-être à Shouko de tracer une frontière plus nette entre les gens qu'elle souhaite avoir pour amis et les autres, à long terme ? Mais ç'a d'abord l'air d'être un moteur dramatique qui entretient une certaine tension parmi le groupe d'amis. Comme la future rencontre volcanique entre Omoharu et Ren le prouvera d'ailleurs......more
'No hay manera de explicar el sentido de la obra kafkiana de un modo absoluto. Esto es imposible, ya que ni él mismo entend
Infinidad y arte sin acabar
'No hay manera de explicar el sentido de la obra kafkiana de un modo absoluto. Esto es imposible, ya que ni él mismo entendía a veces lo que escribía ni se detenía a desmenuzar en detalle lo que había querido decir o dar a entender. [...] Logró inmortalizar a través de su escritura la figura que él, con tanto empeño, luchó constantemente en empequeñecer.'
Esta biografía me la ofreció su autor, Fernando Colavita, apasionado por los textos y todo lo que rodea al escritor Franz Kafka, desde hace años.
A lo largo del libro, trae a la luz los rasgos esenciales de nuestro eroe, eligiendo un compromiso exitoso entre análisis y síntesis donde los hechos aclaran de un modo económico y eficaz los fundamentales de su vida tan literaria como cotidiana. Él toma en cuenta a su familia y sus raices judías, sus correspondencias, revelando su visión compleja y paradojical de las mujeres, su relación especial con lo inconcluso y lo infinito.
No tardamos en entender cómo las obras de ficcion de Kafka por un lado reflejan su singularidad de un modo fantastico o absurdo muy reconocible y a la vez transforman su vida tan idiosincrásica en algo verdaderamente conmovedor y universal, a través de su alquimia literaria propia, un «arte de la infinita postergación» como Borges lo llama.
Todo esto lo logra el biógrafo mientras haciendo de esa lectura un placer con su pasión - contagiosa, y su humildad en cuanto al sujeto, al sentido profundo de los textos, invitando al lector a hacerse su propio punto de vista al respecto. Por eso te felicito, Fernando....more
Voilà une bien curieuse histoire. Dans ce deuxième tome du Cycle des contrées, qui succède à l'unique Les Jardins statuaires, Barthélémy Lécriveur, s'exilant de la forêt des hautes brandes où il vivait parmi sa communauté de bûcherons, prend la route de Terrèbre, capitale de l'Empire. Lui-même ne se l'explique pas, et c'est comme si ses pas le portaient, doués d'une volonté propre, attirés par le cœur intangible des contrées...
Après certaines tribulations sur la route et dans la grande ville, l'ancien forestier trouve une offre d'emploi par le biais de l'aubergiste chez qui il gîte. Il s'agit d'un travail dans un étrange et colossal entrepôt. Un travail de veilleur... de jour. Sa mission ? Rester alerte pour pouvoir accueillir la personne dont la légende raconte qu'elle réclamera pour elle l'édifice et le cimetière antique qu'il enclot.
L'insoupçonné, le très discret héros du Veilleur du jour fait la rencontre de nombreux personnages aux destins inaccoutumés qui chacun à sa manière vont l'éclairer sur l'histoire de la monumentale bâtisse, tandis que son intériorité nous reste celée, comme à lui-même. Les alias se dédoublent autour de sa mystérieuse personne, conduisant à autant de destins en trompe-l'œil. Finalement, le passé personnel de Barthélémy Lécriveur (?) / Léo Barthe (?) s'obscurcit toujours un peu plus à mesure que l'histoire avance.
Dans le même temps, l'histoire de l'Empire prend un cours périlleux où la conspiration politique et l'insurrection militaire s'accompagnent de l'arrivée de barbares sur les frontières que les officiers rebelles ont dégarnies par leur soulèvement contre Terrèbre. Et pourtant... c'est comme si le chancelier Lonvois avait prémédité, sinon encouragé ces troubles pour se donner l'occasion de restaurer la paix civile, et avec elle, donner à son pouvoir personnel une exclusivité pratiquement totale. Rien ne va plus, et le pays semble à l'orée d'une ère de grands bouleversements.
[image] Carte des Contrées
II. Mon avis
Ce roman à sa manière réécrit l'histoire du personnage principal des Jardins statuaires, en le faisant venir d'un ailleurs nébuleux pour atteindre un établissement de la puissante et crainte Guilde des Hôteliers. On y retrouve encore le goût de l'enquête historique et archéologique qui faisait la saveur du premier volet, où les Jardiniers en disaient beaucoup moins sur leurs coutumes que leur volontarisme le laissait paraître d'abord. On se trouvait donc à partager le sort du personnage étranger, qui cherche à organiser ce qu'il observe pour établir un récit qui fait sens.
Pourtant, assez vite une différence s'établit entre les deux histoires. Je trouve que la quête personnelle et historique du héros des Jardins a plus d'ampleur et de souffle que celle de Barthélémy, qui s'égaille et s'égare assez vite, sans rien pousser à fond. C'est peut-être que l'objet d'étude : le passé de Barthélémy, la ville de Terrèbre, le grand monument, n'ont pas proprement de fond ? Barthélémy est un homme en errance, à l'image de cette nuit qu'il a passée à baguenauder dans les rues de la capitale, en proie à une fameuse angoisse. Barthélémy ne sort jamais vraiment de sa nuit intérieure. Ses rencontres se nouent et se dénouent, se succèdent sans former de suite... Un peu comme s'il était l'incarnation des mille phases que chacun traverse dans une vie, sans qu'elles aient de sens toujours bien transcendant dans leur apparition et leur dissolution.
Dans le même temps, les personnages qui le côtoient disent ou du moins sentent en lui une réserve infinie de disponibilité, d'écoute, de veille portée à toute chose et aucune plus particulièrement qu'une autre. Au point de rappeler une observation étrange, et pourtant juste, d'Édouard dans Les Faux-monnayeurs d'André Gide :
« si je n'étais là pour les accointer, mon être du matin ne reconnaîtrait pas celui du soir. Rien ne saurait être plus différent de moi, que moi-même. Ce n'est que dans la solitude que parfois le substrat m'apparaît et que j'atteins à une certaine continuité foncière ; mais alors il me semble que ma vie s'alentit, s'arrête et que je vais proprement cesser d'être. Mon cœur ne bat que par sympathie ; je ne vis que par autrui ; par procuration [...] et ne me sens jamais vivre plus intensément que quand je m'échappe à moi-même pour devenir n'importe qui. »
Un élément de l'intrigue m'a plus durablement marqué que les autres, plus encore que les rêves violents qui assiègent le héros en début de volume. À un certain stade, Barthélémy quitte sa chambre à l'auberge pour emménager sur son lieu de travail, l'étrange entrepôt. Il commence alors à partager ses journées : à nettoyer, désherber, repeupler le cimetière dans leur première partie ; à étudier l'herméneutique du lieu, explorer l'"entrepôt", déchiffrer ses signes dans la seconde. J'y vois la quête et la culture d'une forme modeste de plénitude. L'accomplissement d'une vie dans le travail physique et spirituel librement consenti, et comme devenu rite ou jeu.
Ici, on découvre toute l'histoire et les motivations profondes qui ont présidé à la monstrueuse apothéose de Rosine, les objectifs de Jill dansOrdalie
Ici, on découvre toute l'histoire et les motivations profondes qui ont présidé à la monstrueuse apothéose de Rosine, les objectifs de Jill dans l'avenir, avant de faire proprement la rencontre de Farnese et de la troupe papale des Chaînes d'acier sacré, sur la piste du guerrier noir.
'Il a disparu dans les ténèbres. Et finalement, je ne sais toujours pas qui c'était. Il est parti comme il est arrivé, entouré de démons... Et je me suis retrouvée toute seule. Je ne comprends toujours pas bien ce qu'ont représenté pour moi... ces jours de terreur, de souffrance et de chocs.
Le brouillard s'est dissipé [...], chassé par le souffle de l'incendie. [...] Ce n'est pas un paysage qui fait danser mon cœur comme lorsque j'ai volé dans le ciel avec Rosine. Il est désolé. Il est triste. Il est froid. Mais il est clair et brillant comme un ciel peut l'être après une tempête.'...more
Dans ce volume, Guts combat Rosine, un Apôtre, anciennement membre du village voisin de la Vallée des Brumes. On en apprend davantage sur Dégénération
Dans ce volume, Guts combat Rosine, un Apôtre, anciennement membre du village voisin de la Vallée des Brumes. On en apprend davantage sur les conditions qui président à transformation de ces derniers, d'humains qu'ils étaient à l'origine. De même que les adultes humains, atrocement altérés qui jouent le rôle de sentinelles de la Vallée des Brumes. On en vient à faire aussi plus ample connaissance avec Puck, l'elfe qui accompagne Guts "Si j'étais pas là, cette histoire serait bien trop sombre", dit-il au détour d'une phrase, sous son apparence chibi plus marrante de fois en fois !
Enfin, les motivations de la zélote Farnese commençent à se préciser...
'Tu dis que tu détestes les jeux de guerre, mais si tu rentres, tu vivras probablement une vraie guerre, un jour ou l'autre. Et pas seulement ça. La faim, le froid, les coups... Les villages humains n'apportent que des malheurs aux enfants ! En y repensant, quand on était petites, quand on s'amusait rien que toutes les deux... ces bons moments se passaient toujours hors du village ! Dans la forêt. Dans la rivière. Dans l'imaginaire. Loin de la réalité. Tous ces bonheurs sont ici. Si tu deviens elfe, tous, absolument tous tes rêves deviennent possibles !'
Développements : Puck et ses motifs Farnèse, envoyée papale Rosine, et son parcours jusqu'à sa transformation, le sort des enfants enlevés par les elfes de la vallée des brumes....more
Voilà le tant redouté volume 13, qui annonce la clôture définitive du cycle de l'Âge d'Or et l'ouverture d'un autre chapitre dans Éclipse de la raison
Voilà le tant redouté volume 13, qui annonce la clôture définitive du cycle de l'Âge d'Or et l'ouverture d'un autre chapitre dans l'existence tourmentée de Guts et de Casca. Griffith a achevé sa métamorphose - et sa déchéance dans l'abjection la plus complète. La troupe du faucon se retrouve donnée en hécatombe aux démons, et seuls deux de ses membres échappent à ce sort atroce. La marque du sacrifice qu'ils portent dans leur chair les désigne en permanence aux monstres.
Je trouve que dans ces deux derniers volumes, les forces de la déraison - faute d'un meilleur mot pour le moment - marquent un net progrès dans l'intrigue, et à partir du tome 12, de vaguement menaçante depuis la rencontre avec Zodd, leur présence se fait réellement oppressante.
Les planches de ce volume se distinguent par la violence du trait, en particulier lors de l'affrontement inégal de Guts contre les meutes de démons, violence encore jamais portée à un tel paroxysme. Le combat du héros s'en retrouve défini plus nettement que jamais : une lutte sans merci entre la causalité et la volonté humaine. Ce n'est pas sans rappeler Blood Meridian....more
'Regarde donc. Les ailes du faucon, qui t'ont porté jusqu'ici. Chacune de leurs plumes, une à une, dressent leur regard embué vers toi, trembHécatombe
'Regarde donc. Les ailes du faucon, qui t'ont porté jusqu'ici. Chacune de leurs plumes, une à une, dressent leur regard embué vers toi, tremblant de terreur. Les voilà à la fin de ce voyage sanglant. Contemplant ce que tu leur as laissé. Je suis sûre qu'ils te pardonneraient. Même ébranlés par le désespoir comme ils le sont maintenant. Ils te couvriraient et te réchaufferaient en leur sein. Et tu continuerais ta vie ainsi, confiant ton corps meurtri à leurs soins. Tout deviendrait du passé, enterré sous les restes de ton rêve. C'est là le châtiment adressé à l'homme qui se crut dieu. Mais si cela aussi n'assèche pas ta soif de désir, si maintenant plus que jamais ce château brille à tes yeux, alors rassemble tout ce qui te reste. Une seule phrase, prononcée du fond de ton cœur suffira. "Je les offre en sacrifice." '...more
Tandis que les liens se resserrent entre Guts et Casca dans des scènes véritablement touchantes, on en apprend ici bien davExploration des profondeurs
Tandis que les liens se resserrent entre Guts et Casca dans des scènes véritablement touchantes, on en apprend ici bien davantage sur les motifs primordiaux qui ont conduit Griffith à sa poursuite effrénée d'un rêve personnel, dont il a fait la clé de toutes ses actions, le ressort premier de son existence. Ce rêve s'est d'abord incarné dans un château, juché sur sa corniche, infiniment au-dessus des ruelles. Et puis il y a eu la rencontre avec Guts, qui a renversé cet ordre de grandeurs, fracassé cette mécanique sublime et délicate. Et le départ de Guts de la troupe, contre l'interdiction établie par Griffith.
'Le jeu d'antan auquel je m'adonnais sur les pavés des ruelles n'a-t-il donc jamais pris fin ? [...] Ah, les petites guerres déclarées sur les pavés de mon enfance. La petite renommée acquise. Le clinquant butin de guerre dérobé. A la tombée de la nuit... je le voyais en levant les yeux dans ces ruelles de bordels et de bars, où la lumière du joue ne se frayait jamais son chemin. A la lueur du crépuscule, il était à mes yeux la chose qui brillait d'un éclat incomparable.'
On rencontre aussi les premières véritables prémices de l'Occultation, terriblement bien amenées dans le récit de Berserk... On fait la découverte de son immonde avant-garde à travers le regard de Rickert, le cadet de la troupe du Faucon, rescapé d'une boucherie causée par des entités inhumaines.
Lors de l'expédition de libération de Griffith fait prisonnier par le roi de Midland, on fait ensuite la connaissance des sinistres Bakikara, des irréguliers de Midland dédiés aux basses œuvres. Le royaume de Midland n'est pas aussi propret qu'on aurait pu le penser à ses ors et sa pourpre immaculés.
Enfin, Judo, un de mes membres favoris de la troupe connaît son moment de gloire en tirant le commando assailli d'affaire grâce à ruse tactique peu conventionnelle...
Ce volume mouvementé couvre certains des évènements qui ont suivi le départ de Guts de la troupe de mercenaires du Phénix Blanc - anciennemenCatharsis
Ce volume mouvementé couvre certains des évènements qui ont suivi le départ de Guts de la troupe de mercenaires du Phénix Blanc - anciennement troupe du faucon. On y découvre la pente terrible suivie par Griffith, qui a conduit à sa capture par le taciturne roi de Midland et à la traque de sa troupe pour haute trahison.
Guts réintègre la troupe dans un moment critique, où ils sont confrontés à un adversaire pugnace stipendié par le roi de Midland, qui ne recule pas devant l'emploi d'armes non conventionnelles. On y découvre enfin les retrouvailles très touchantes de Guts et de Casca, et un moment magnifique lors duquel la guerrière et le guerrier se lient un peu plus, dévoilant leurs faiblesses, leurs hantises, leurs blessures profondes l'un à l'autre, dans la confiance mutuelle et dans l'amour.
'Je pensais pouvoir le supporter. Je souhaitais pouvoir le supporter. Même si je ne pouvais devenir intime avec Griffith... Si je pouvais l'aider... Être l'instrument de son rêve, sans jamais faillir, cela serait déjà ça. Je souhaitais voir les choses ainsi. Mais... j'ai compris, ce jour, il y a un an, la réalité des choses. Il n'y avait plus de place auprès de Griffith. Et cela depuis bien longtemps. Cela marqua la fin de mon rêve.'...more
Ce tome riche en évènement voit le siège de Dordray, citadelle majeure de Tudor se conclure, suivi de l'anoblissement de la troupe du faucon qui en a été l'actrice. Un certain nombre de trames en haut lieu qui prennent son chef Griffith pour cible se dénouent à l'avantage de la troupe de mercenaires avec l'assistance de Guts. Mais, passées ces prouesses au grand jour et dans l'ombre, le chef de la troupe de choc tient à mettre fin à cette période de son histoire personnelle. Griffith se met sur sa route pour l'en empêcher, dans un duel qui répond à celui, grandiose, du volume 4, qui avait conditionné son intégration à la troupe du Faucon. On perçoit un peu plus ce que Griffith est prêt à mettre dans la balance de son rêve dévorant.
'J'ai commencé à tuer alors que je n'étais qu'un gosse ne sachant pas distinguer sa droite de sa gauche. Et depuis, je n'ai rien su de ce qui se passait hors du champ de bataille, pas plus que je n'ai cherché à le savoir. Tuer pour survivre... C'est tout ce que je savais faire, mais c'était là l'essentiel. Pourtant... Je ne m'en plains pas. Du moment... que quelqu'un... N'importe qui, avait conscience de mon existence. Mais à force de traverser les batailles, je me suis rendu à l'évidence. Cette attitude était un appel au meurtre, cela ne valait pas un pet. Ce n'était qu'un caprice de gosse. Mais un jour... je l'ai rencontré. Cette personne dont j'avais envie qu'elle me remarque. J'ai fini par la rencontrer.'...more
Dans ce volume qui me plaît particulièrement, on voit Casca et Guts se rapprocher l'un de l'autre à l'occasion de périls mortels, lors de la guerre contre l'Empire de Tudor. J'aime bien la manière dont cette réalité s'impose à l'esprit des deux personnages, pourtant apparemment très mal partis pour s'entendre. On en apprend également davantage sur les sacrifices personnels auxquels Griffith est prêt à consentir dans la poursuite de son rêve de grandeur.
'Comme tu me l'as déjà dit... Sans doute que je prends mon pied en agitant mon épée à qui mieux mieux... C'est ce que tu veux ? Mourir... Ici ? Dans ce trou perdu ? Mourir aussi bêtement ? C'est donc tout ce que tu désires ? Une lame doit parfois être rangée dans son fourreau. Pars ! Retourne auprès de ton maître d'armes... Auprès de Griffith.'...more