Sonate K. 253
Sonate K. 253 mi bémol majeur — , Allegro, 52 mes. ⋅ K.252 ← K.253 → K.254 ⋅ L.319 ← L.320 → L.321 ⋅ P.238 ← P.239 → P.240 ⋅ F.200 ← F.201 → F.202 —
⋅ IV 17 ← Venise IV 18 → IV 19
⋅ VI 7 ← Parme VI 8 → VI 9
⋅ 31 ← Saragosse 32 → 33
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La sonate K. 253 (F.201/L.320) en mi bémol majeur est une œuvre pour clavier du compositeur italien Domenico Scarlatti.
Présentation
[modifier | modifier le code]La sonate K. 253, en mi bémol majeur, notée Allegro, forme une paire avec la sonate précédente[1].
Douée d'une « forte saveur baroque »[2], Carlo Grante considère la sonate comme l'une des plus intéressantes de Scarlatti. Les mesures les plus caractéristiques sont la séquence des mesures 29 à 42, avec ses inexorables octaves répétées. L'accord sur lequel repose cette section est une seconde inversion assez peu orthodoxe d'une tierce mineure, développée d'une manière très peu conventionnelle[3]. Gian Francesco Malipiero note pour sa part la ressemblance avec Beethoven[4].
Manuscrits
[modifier | modifier le code]Le manuscrit principal est le numéro 18 du volume IV (Ms. 9775) de Venise (1753), copié pour Maria Barbara ; les autres sont Parme VI 8 (Ms. A. G. 31411)[5]. Une copie figure à Saragosse (E-Zac), source 2, ms. B-2 Ms. 31, fos 63v-65r, no 32 (1751–1752)[6].
Interprètes
[modifier | modifier le code]La sonate K. 253 est défendue au piano, notamment par Carlo Grante (2012, Music & Arts, vol. 3), Orion Weiss en 2013 (Naxos, vol. 15) et Lucas Debargue (2019, Sony) ; au clavecin, elle est jouée par Gustav Leonhardt (1978, Seon/Sony), Scott Ross (1985, Erato)[7], Richard Lester (2002, Nimbus, vol. 2), Pieter-Jan Belder (Brilliant Classics, vol. 6), Skip Sempé (2007, Paradizio), Pierre Hantaï (2016, Mirare, vol. 5), Andrés Alberto Gómez (2018, Vanitas) et Lillian Gordis (2018, Paraty).
Notes et références
[modifier | modifier le code]- Chambure 1985, p. 201 (97).
- Sutcliffe 2008, p. 214–215.
- Grante 2013, p. 14.
- Malipiero 1927, p. 480.
- Kirkpatrick 1982, p. 467.
- Victor Tribot Laspière, « Au Château d’Assas, sur les traces de Scott Ross et de Scarlatti », sur France Musique, (consulté le ).
Sources
[modifier | modifier le code]: document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.
- (en) Gian Francesco Malipiero, « Domenico Scarlatti », The Musical Quarterly, vol. 13, no 3, , p. 476–488 (ISSN 0027-4631, OCLC 5556274472, lire en ligne)
- Ralph Kirkpatrick (trad. de l'anglais par Dennis Collins), Domenico Scarlatti, Paris, Lattès, coll. « Musique et Musiciens », (1re éd. 1953 (en)), 493 p. (ISBN 978-2-7096-0118-4, OCLC 954954205, BNF 34689181).
- Alain de Chambure, « Domenico Scarlatti, Intégrale des sonates — Scott Ross », Erato/Éditions Costallat (2564-62092-2 (livret : 2292-45309-2)), 1985 (OCLC 891183737) .
- (en) W. Dean Sutcliffe, The Keyboard Sonatas of Domenico Scarlatti and Eighteenth-Century Musical Style, Cambridge / New York, Cambridge University Press, , xi-400 (ISBN 978-0-521-07122-2, OCLC 1005658462, BNF 42017486, présentation en ligne).
- (en) Carlo Grante, « Domenico Scarlatti, intégrale des sonates pour clavier (vol. 3) », Music & Arts (CD-1292), 2013 (OCLC 907929504) .
Liens externes
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- Ressources relatives à la musique :
- [vidéo] « Sonate K. 253 par Olga Pashchenko, clavecin (juillet 2018) », sur YouTube
- [vidéo] « Sonate K. 253 par Lucas Debargue, piano (2019) », sur YouTube