Industrie

Des têtes de liste en campagne, des journalistes en pagaille, un président de la République présent pendant des heures. Voilà tout ce qu’il n’y avait pas à Global Industrie. Le Salon de l’industrie – avec 2 300 exposants répartis sur 100 000 mètres carrés à Villepinte (Seine-Saint-Denis) – est le contraire de celui de l’agriculture.

Le géant mondial de la sidérurgie va entrer au capital du fabricant français de tubes en acier sans soudure Vallourec. ArcelorMittal a en effet annoncé racheter la participation de 27,5 % détenue par le fonds américain Apollo pour 955 millions d’euros.

Christopher Guérin a relancé l’ex-Alcatel Câbles en supprimant 30 % des références produits et 70 % des clients en portefeuille. Une méthode originale et efficace. En cinq ans, le français a progressé de plus de 200 % en Bourse.

Pour échapper au déclin, le japonais s’offre une légende de la sidérurgie. Une opération audacieuse au vu des finances de l'acquéreur et du prix payé, mais qui représente un pari sur la renaissance industrielle de l'Amérique.

Alors que le parlement français vient de voter une loi sur l'industrie verte l'histoire prouve que ce genre d'initiative peut se révéler contreproductive. Si les annonces se multiplient partout dans le monde, The Economist fait le tour des études académiques concernant l'efficacité des politiques industrielles.  

Tesla, TSMC, Intel... Pour attirer les méga-usines étrangères, c’est chacun pour soi. L’Allemagne met le paquet, au détriment de ses voisins, dont la France, qui n’ont pas les mêmes moyens. Politiques et patrons comptent les points.

Fabriqué avec de l'hydrogène décarboné, l'ammoniac vert présente de nombreux avantages. Il permet de produire, sans émission de CO2, les engrais azotés indispensables pour nourrir l'humanité, mais aussi d'être un possible carburant et un moyen beaucoup plus commode pour transporter sur longue distance l'hydrogène vert.

Engluée dans une transition énergétique coûteuse et assez inefficace, l'Allemagne a fait de l'hydrogène bas carbone la solution miracle à tous ses problèmes. Mais l'enthousiasme des politiques est tel qu'il en deviendrait suspect.

Remplacer dans les chaudières le gaz naturel par de l'hydrogène bas carbone pour produire du chauffage et de l'eau chaude est une solution séduisante. Mais c'est aujourd'hui encore une fausse bonne idée. Explications.

L'électrolyseur est un élément essentiel pour développer la production d'hydrogène bas carbone. Mais l'industrie européenne va devoir survivre à la concurrence chinoise et américaine.